26.01.2017 - Israël-États Unis : Bye Bye Barack Obama, sans regret

Le président Barack Obama quitte la scène présidentielle au terme d’un mandat de huit ans marqué par une normalisation des relations des États Unis avec deux des principaux contestataires à l’hégémonie américaine, Cuba et l’Iran, en contrechamps d’une gestion intrigante de la séquence du «printemps arabe», complétée par le dépassement du contentieux douloureux avec le Japon (Pearl Harbor et Hiroshima), mais d’une passivité ahurissante à l’égard du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qu’il gratifiera à la fin de son mandat d’un cadeau exorbitant : Une subvention militaire de 38 milliards de dollars.

Une passivité insultante pour le leadership américain. Une complaisance corrosive pour la crédibilité et le prestige de la diplomatie américaine.

Retour sur le mandat du premier président noir des États Unis.

Le premier Prix Nobel de la Paix jamais attribué à un président en activité, -qui plus est à sa prise de fonction et non au terme de son mandat – a achevé sa double mandature présidentielle (2008-2016) par une aide record à l’un des états les plus bellicistes de la planète.

Celui qui a inauguré son mandat par un retentissant «Salam Aleikoum» au Monde arabe depuis l’Université du Caire, dans sa célèbre déclaration prononcée à la date symbolique du 4 Juin 2009, a achevé son magistère par une gratification exorbitante de 38 milliards de dollars au dirigeant le plus méprisable à son égard tout au long de sa double mandature présidentielle.

«Le nouveau départ» («A New Beginning») destiné à améliorer les relations américaines avec le Monde arabe et Musulman, en rupture avec l’ère belliciste de George Bush jr, s’est révélé être un retour en arrière et ses critiques à l’égard d’Israël, une plaisanterie de mauvais goût.

Plutôt que de rabaisser le caquet de son interlocuteur israélien, l’afro-américain a ravalé son chapeau, assortissant sa reculade d’un cadeau royal d’un président masochiste à un dirigeant xénophobe qui aura constamment bafoué son autorité et mis en échec ses tentatives de règlement du conflit israélo-palestinien.

Qualifier, de surcroît, de «géant du XXe siècle», Shimon Pérès, l’équipementier atomique d’Israël à Dimona, par ailleurs «ordonnateur de la boucherie de Cana (sud Liban)- le massacre de 106 civils libanais réfugiés dans un camp sous la protection des «Casques Bleus» de l’ONU, tués par l’artillerie israélienne, en 1996- et pire, le hisser au rang de Nelson Mandela, l’ancien doyen des prisonniers politiques dans le monde, propulsé au rang d’icône planétaire absolue des peuples en lutte pour leur liberté, relève sinon de la flagornerie bas de gamme à tout le moins d’un excès de zèle contre-productif.

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