Pressé d’aller de l’avant avec le nouveau cours d’éducation financière, le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, ne sait toutefois pas encore si l’éducation à la sexualité, enseignée sous forme de projet-pilote depuis deux ans et critiquée par des parents inquiets, sera étendue à davantage d’écoles l’an prochain.
Cette nouvelle semble inquiéter Le Journal de Québec qui s’est précipité pour interroger des syndicalistes :
Pourquoi on priorise plus le cours d’éducation financière plutôt que des notions très importantes sur la vie sexuelle de nos jeunes ? Je ne sais pas, mais ça m’inquiète grandement, lance Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement. Est-ce que les problématiques reliées à la sexualité sont moins importantes que des problèmes de forfaits de cellulaire ?
Des notions très importantes sur la vie sexuelle ? Comme celles préconisées dans le programme qui demande d’explorer des valeurs et normes en matière de sexualité, au-delà de celles de la famille » ? C’est à dire ? Depuis quand un programme obligatoire gouvernemental d’éducation à la sexualité devrait-il aller au-delà du strict aspect biologique et clinique (pour son aspect obligatoire) et inscrire l’exploration de valeurs et normes qui pourraient heurter les familles (si c’est bien ce que cette phrase veut dire dans les faits) ?
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