24.01.2017 - La marche des femmes contre Trump attire des milliers de personnes à Montréal

Note du Bonnet : Où sont toutes ces femmes quand il faut manifester contre l'oppression des banques ? Où sont ces femmes pour dénoncer le terrorisme orchestré par les gouvernements occidentaux ? Où sont ces femmes pour protester contre le gouvernement canadien quand il fait des affaires avec l'Arabie Saoudite ? Où sont-elles quand des femmes et des enfants se font massacrer sur les plages de Gaza ? Preuve en est que les femmes ne s'intéressent généralement pas à la politique et encore moins à la géopolitique.

L’appel de solidarité lancé par la marche des femmes de Washington a trouvé écho à Montréal, samedi, où plusieurs milliers de personnes se sont réunies pour dénoncer le nouveau président des États-Unis, Donald Trump, qui a parfois eu des propos grossiers et misogynes à l’égard des femmes.

Alors que se déroulaient des événements dans plus de 600 villes à travers le monde, les Montréalais ont afflué vers le centre-ville pour entendre des discours de plusieurs féministes, dont l’animatrice Pénélope McQuade, la journaliste Sue Montgomery et la politologue Élisabeth Vallet.

Dans une ambiance festive, les Montréalais avaient apporté leurs pancartes aux slogans plus colorés les uns que les autres, dont «Garde tes petites mains loin de nos droits» et «Nous ne devons pas être trop dépeignés». D’autres portaient une citation célèbre de l’ex-rivale de Donald Trump, Hillary Clinton, qui avait déclaré dans les années 1990 que «les droits des femmes sont des droits de la personne».

Une autre femme avait amené un chandail sur lequel il écrit écrit «Nasty Women» («Femme méchante») — un qualificatif qu’avait utilisé M. Trump pour parler de son adversaire démocrate.

 

 

L’événement avait commencé par un chant autochtone pour souligner la mémoire des femmes autochtones disparues ou assassinées — comme pour rappeler que les droits des femmes sont aussi menacés au Canada et au Québec.

C’était d’ailleurs le message de plusieurs militantes: la frontière entre les États-Unis et le Canada ne nous protège pas de ces écueils.

«Je suis ici pas seulement pour manifester contre un homme, parce que ce serait tellement simple de réduire ces valeurs misogynes, machistes, cette vision du monde moyenâgeuse à un seul homme. Ce serait trop facile de circonscrire ça à des frontières», a témoigné Pénélope McQuade.

Élisabeth Vallet, une analyste bien connue de la politique américaine, a rappelé pendant son allocution que le Canada «avait la politique de sa géographie», et qu’en «agissant pour celles qui vivent au sud de la frontière», les Canadiennes agissent pour elles aussi.

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Commentaires   

 
0 #1 Francis 24-01-2017 13:49
La Fédération des Femmes du Québec a déjà participé à des manifs contre la guerre et l'austérité, mais en apportant toujours le message que les principales victimes sont des femmes et quand dans un monde dirigé par les femmes les choses seraient tellement différentes! Allez dire ça à Mesdames Thatcher, Rice, Golda Meir et combien d'autres! Les féministes en profitent pour nous rappeler la "nécessité" d'avoir plus de femmes au pouvoir!

Les organisations LGBT sont pas mal absentes de toutes les mobilisations contre la guerre, l'austérité, pour les Palestiniens, etc. J'ai toujours déploré leur communautarisme étroit et leur désintérêt pour les causes qui ne concernent pas de prime abord les LGBT. Chacun pour soi et ses petits intérêts|
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