23.01.2017 - À propos du nouveau projet d'article No 1 pour le programme du Parti québécois

Parmi les nombreuses choses très intéressantes et plutôt positives contenues dans la proposition principale soumise aux membres du Parti québécois (PQ), en vue du congrès de l'automne prochain, il y a d'abord et en premier lieu le nouveau projet d'article No 1.

Aujourd'hui je voudrais justement revenir sur cette nouvelle version de l'article No 1 du PQ. Ce qui suit est en fait basée sur un commentaire que je mettais, pas plus tard qu'hier, sur ma propre page Facebook, en lien avec tout cela.

Les sections 1,2 et 1,3 de la proposition principale soumise aux membres du PQ pour fins de discussions, en vue du congrès de l'automne prochain, identifient certains des gestes de rupture qu'un gouvernement du Parti québécois s'engagerait à faire dès un 1er mandat (j'insiste sur cet aspect), et donc avant même la tenue de tout référendum, dont le contenu resterait aussi à être déterminé.

Toute cette première partie du document est très claire et cela constitue également parmi les points que je pense très positifs et qui sont contenus dans ce même document.

Je cite:

Dès un premier mandat, le gouvernement du Québec consultera les Québécois sur la rédaction de la constitution interne du Québec. Ce texte reflétera ce que nous sommes et ce que nous voulons transmettre, et il inclura des dispositions de la Charte de la langue française et de la Charte des droits et libertés de la personne, ainsi que notre droit à disposer de nous-mêmes.

En parallèle au processus de consultation sur la constitution, un gouvernement du Parti Québécois s’engage à :

  • Mettre en place une commission parlementaire élargie chargée de rédiger le projet de constitution. Cette commission entendra les propositions venant de tout le Québec dans sa diversité urbaine, régionale, conjuguant tradition et modernité;

  • Créer un conseil constitutionnel québécois qui sera responsable de rendre des avis sur l’application ordonnée de la constitution et de statuer sur la validité des lois québécoises au regard de la constitution, sans réduire la souveraineté du Parlement;

  • Refuser de continuer à financer le poste de lieutenant-gouverneur du Québec, qui représente une relique monarchique passéiste et coûteuse rejetée par plusieurs partis politiques au Québec.

 

La section 1.3 réfère quant à elle à « une convergence essentielle » et il y est notamment prévu que « le Parti Québécois s’engage donc à adhérer à une démarche de convergence nationale associant d’autres partis ».

Lire la suite sur pcq.qc.ca

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir