18.01.2017 - L’Europe perd un « padrino »

Donald Trump qualifie le Brexit de « bonne chose », l’OTAN d’«obsolète» et la position de Merkel sur les migrants de « catastrophique. » Ces commentaires, inédits chez les présidents américains plongent nos gouvernements européistes dans la consternation. Chez qui vont-ils donc, désormais, pouvoir prendre leurs ordres ?

Quand, dans une interview accordée au journal britannique theTimes et au quotidien allemand Bild, Trump salue la décision de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne et prédit que d’autres pays suivront, nos gouvernants pro-européens toussent, déjà inquiets qu’ils sont du rapprochement probable de l’administration Trump avec le Kremlin. Un brin gênée, Angela Merkel déclare « Nous, Européens, avons notre destin en main », ajoutant qu’elle fera en sorte que l’UE renforce son économie et lutte contre le terrorisme… Cela sonne comme une parole d’orpheline, peu convaincante.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a franchement avoué que les dirigeants actuels de l’OTAN étaient « stupéfaits » par les remarques de Trump sur l’OTAN. L’interview avait causé « l’étonnement et l’agitation », selon Steinmeier. À Paris, le président François Hollande a déclaré que l’Union européenne n’avait « pas besoin de conseils de l’extérieur ». Au vu de la politique étrangère française de ces dernières années, on se doute que nos gouvernants pro-européistes et pro-migrants n’auront désormais effectivement « plus » recours aux conseils de Washington. 

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