Le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, promet de ne ménager aucun effort pour« extirper le Québec du cercle vicieux de pauvreté » dans lequel l’a plongé et le maintient leRest of Canada (ROC).
S’il est porté au pouvoir en 2018, il se révoltera notamment contre « la plus grande injustice économique [commise] envers le Québec de l’histoire de la fédération » c’est-à-dire l’octroi de faramineux contrats de construction de navires à des entreprises de Victoria et de Halifax au détriment de Chantier Davie de Lévis. « Je vous le dis : on va encore en parler dans 150 ans ! » a lancé M. Lisée lors du discours de clôture du conseil national du PQ dimanche à Québec. « Écoutez bien, près de 20 milliards des impôts québécois vont servir à créer d’excellents emplois à Victoria et à Halifax. Ensuite, les fédéraux vont nous accuser de ne pas créer autant d’emplois qu’eux, ils vont nous envoyer de la péréquation en nous accusant d’être les assistés sociaux du Canada », a-t-il poursuivi, s’écartant de la voie de la zénitude qu’il avait promis de suivre samedi.
Fait inusité, sinon unique, l’allocution du chef péquiste — construite sur mesure pour les sympathisants de la Coalition avenir Québec — portait exclusivement sur l’économie. Pendant près de 40 minutes, M. Lisée a insisté sur la nécessité de déployer une politique de nationalisme économique « modernisée », assortie notamment d’un « Buy Québécois Act ».
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