jeudi, 15 janvier 2015 01:51

Sortie du film Charlie Hebdo pour janvier 2016 : « Charlie et ses drôles de drames »

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Larage Dupeuple. Illustration par Mike Deschamps.

 

HUMOUR-
Se souvenir, ne jamais oublier !
C'est dans cet esprit républicain que les plus grands talents artistiques français se sont réunis ces deux derniers jours dans les locaux de la Banque Lazard à Paris. Le but ? Produire un film sur l'attentat terroriste contre Charlie Hebdo.
Ce gratin, ce « All Star Game » de la culture (imaginez un amoncellement de Prix Nobel dans une seule et même pièce) est rapidement parvenu à définir les contours de cette œuvre dantesque.

Toujours au plus près de l'information et de la Vérité, Le Bonnet des Patriotes vous révèle ici même les ingrédients de ce qui deviendra le film du 21ème siècle : « Charlie et ses drôles de drames ».

Distribution

La qualité de cet opus ne souffrira d'aucune contestation et pour cause, les complices intouchables Nakache et Toledano auront la tâche de le réaliser. Pétris de génie, ces deux incorruptibles hommes de gauche fervents défenseurs du métissage et du « vivre-ensemble » se sentent investis d'une mission :  promouvoir la tolérance.
« Nos valeurs, ce sont l'ouverture à l'autre et à la différence. Nous sommes des citoyens du monde avant tout. Comme dans “ Intouchables ” ! Écrire et produire sur tout ce qui nous rebute, cela ne sera pas une sinécure » sous-entend avec pudeur M.Nakache.

Leur égérie, Omar Sy, élargira sa palette d'acteur grâce à un rôle de méchant, contrastant avec son image de gendre idéal : celui de Coulibaly. L'Oscar lui tend les bras. C'est le rôle d'une carrière, ce sera son Hannibal Lecter à lui.
D'ores et déjà et selon nos informations, le 36 Quai des orfèvres sera réquisitionné (en dehors de la période de Pessah) pour habituer Omar Sy à se mouvoir en menottes dans un espace confiné.
Une participation du Mossad est subodorée mais les réalisateurs sont hésitants :
« Nous ne voulons pas rajouter du nationalisme là où il n'y en a pas, nous souffle M.Toledano, les gigantesques manifestations se sont faites au nom de la liberté d'expression je vous le rappelle, pas au nom d'un nationalisme français obsolète...tiens, Solaar pourrait nous écrire une chanson...excusez moi je pensais à voix haute...oui ne faisons pas renaître le caquet du coq gaulois comme me le disait encore un ami dernièrement...»

Guy Bedos, qui avait critiqué en son temps Charlie Hebdo (pour des raisons personnelles évidemment, pas par idéologie) personnifiera à l'écran le tant regretté Charb. C'est d'ailleurs le poing levé et la larme à l'œil que nous le croisons. Il habite Charlie.
« Depuis l'attentat je me sens petit. J'ai honte. Je regrette mes attaques envers le journal. Ce film, c'est un peu comme si j'avais écrit un one man show intitulé “ Mes excuses ” »
Pour Jeannette Bougrab, les tractations sont en cours. Anne Sinclair, très expérimentée en matière d'homme fuyant, pourrait apporter sa contribution.

Parmi le reste du casting citons pêle-mêle :
- Pierre Arditi (campant Bernard, un inconnu)
- Roger Hanin (dans le rôle d'un vieux policier survivant de l'Holocauste, sorti de sa retraite et prêt à se sacrifier contre la barbarie. « Au nom du peuple judéen ! » (1))
-  Alexandre Adler (dans le rôle de Cabu, auquel s'ajoutera une analyse géopolitique de l'attaque du magasin Casher)
- Dominique Farrugia (dans le rôle de François Hollande)
- Éric Zemmour (dans le rôle de Manuel Valls)
- Marthe Villalonga (dans le rôle de la mère Kouachi) et tant d'autres...

L'incarnation du Mal

La question qui brûle nos lèvres à tous : qui aura le courage (ou le talent mais les deux vont souvent de paire) d'incarner l'Horreur, les frères Kouachi ? Beaucoup de supputations se déroulèrent en coulisses.
Les défections au dernier moment du rappeur Booba (« J'ai le lancement de ma crème à mains pour Hommes “ Boobette ” ») et de Joey Star (qui désire dorénavant se concentrer sur des rôles plus « romantiques », plus « en accord avec (s)a personnalité ») ont sérieusement compliqué la tâche des deux réalisateurs.
C'est là qu'intervint la Providence, jamais le fruit du hasard, sous la forme d'un film certes excellent mais trop méconnu : « L'école pour tous ». En étudiant la trame de cette création artistique, le clairvoyant Éric Toledano fut subjugué par la prestance à l'écran de l'acteur Arié Elmaleh. Ce dernier, que nous savions talentueux, interprétait avec brio le rôle d'un jeune musulman de banlieue prénommé Jahwad. « Il était plus crédible que ne l'aurait été n'importe quel autre musulman » nous glisse M.Toledano.
L'idée a ainsi germé dans son esprit : et si, pour contrer la barbarie des deux frères Kouachi, on lui opposait la culture artistique de deux autres frères : les Elmaleh ?
La meilleure arme contre le terrorisme c'est la culture non ? Pensez à tous ces crayons érigés à travers le monde.
Gad Elmaleh a accepté d'emblée et « sans en faire une question d'argent » nous dit-il droit dans les yeux, caressant le fauteuil de la Banque Lazard attitré à Ruppert Murdoch, un habitué des lieux.
Nous entamâmes un bref dialogue avec Arié :
« Comment on accepte d'incarner le Mal ?
_ Ce n'est pas un film, c'est bien plus que ça. Ce n'est pas un rôle, c'est bien plus que ça. Ce n'est pas le Mal, c'est bien plus que ça, c'est l'Antisémitisme »
L'échange se poursuit avec Nakache
« Que répondre aux esprits sectaires qui ne manqueront pas de vous reprocher d'avoir distribué les rôles des terroristes à des non-musulmans ?
_ Que c'est un film sur la tolérance, l'acceptation de l'autre. Et ça commence ici justement, par la distribution des rôles !
A-t-on besoin d'être catholique pour critiquer cette religion ? Non. Regardez Cohn-Bendit.
A-t-on besoin d'être musulman pour critiquer cette religion ? Non. Regardez Finkelkraut.
_ Et la religion juive ?
_ Cela n'a rien à voir voyons ! Le Talmud est une formidable machine anti-fanatisme me disait un ami encore dernièrement. Nul besoin de le critiquer ou de le réformer.
Pour notre monde unifié et pacifié, nous avons besoin d'un Islam libéral, un Islam des Lumières. Je veux que ce 21ème siècle devienne le siècle des Lumières de l'Islam. Et j'en serai le Voltaire »

Le Québec représenté par ses stars

Commençons par la surprise. M.Martineau, journaliste d'investigation et géopoliticien émérite, impressionna le tout Paris lors de sa couverture des événements. Par l'intermédiaire de ses chroniques bien senties et solidement argumentées, c'est tout le monde journalistique indépendant québécois qui a déployé son talent. Un des billets de Richard (2) servira même d'inspiration à certains dialogues. Pour le remercier et l'inclure dans ce film-croisade « contre la bienpensance » (dixit notre journaliste représentant ), on lui confiera le rôle de l'avocat des victimes : Maître Verges (3).

Enchaînons par la fierté. Et quelle fierté ! Deux des plus grands artistes que porte le cinéma québécois en seront.
Évidemment, un film qui vise le chef d'œuvre et la postérité ne pouvait passer à côté du talent inné de notre Xavier Dolan. Talent inné que les discrets représentants de la Banque Lazard surent détecter, chéquier en mains.
Son travail ? Donner des conseils sur le scénario. Plus précisément, les deux réalisateurs français Nakache et Toledano (toujours prompts à enrichir sociologiquement leur opus) désirent traiter du thème de l'homosexualité à travers les personnages des frères Kouachi (sur lesquels circulent de sérieuses rumeurs de nudité sous la djellaba). Ils avaient donc, naturellement, besoin de la patte et de l'œil de Dolan.
« L'intolérance envers les caricaturistes et l'intolérance envers les homosexuels c'est la même chose. Le même combat ! Si les frères Kouachi n'avaient pas eu honte de leur homosexualité, rien de tout cela ne serait arrivé ! » nous soumet Xavier fort justement.

Mais nous avons gardé le meilleur pour la fin. Anne Dorval, grimée en journaliste québécoise carriériste  du “ Journal de Mont Royal ”, occupera un des grands rôles de « Charlie et ses drôles de drames ».
Elle en sera même le fil rouge. Partie à Paris pour réaliser une enquête sur le monde interlope de l'anti-féminisme musulman, cette quarantenaire célibataire et sans enfant (tendant vers la nymphomanie, encore une richesse scénaristique) rencontrera par hasard la violence intrinsèque des pieux Kouachi. Et c'est armée d'un sixième sens typiquement féminin qu'elle les prendra en filature durant tout le film, jusqu'à l'Enfer final.
« Pourquoi Anne Dorval M.Nakache ?
_ Nous avions besoin d'opposer à cette barbarie raisonnée une émotion dénuée d'arguments.
Anne Dorval est absolument fabuleuse dans ce rôle. Ses interjections stridentes valent tous les dialogues ».

D'ailleurs, le monologue le plus poignant a déjà été écrit. Le bonnet des Patriotes vous en livre ici la primeur :
« Je...je suis saisie...de...de...tout ce que j'entends là...des caricaturistes blonds qu'il faudrait jeter à la poubelle...ah la la la la... »

C'est à une Anne Dorval de haut niveau que nous aurons affaire. (4)

(1) Le mot « tribu »qui était prévu a finalement été coupé

(2) http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/images/images/image.jpeg

(3) À noter qu'il n'y a pas d'erreur, il ne manque pas d'accent grave

(4) (4) La Banque Lazard, très présente dans l'industrie du film pour adultes, se réserve le droit de financer une version pornographique de « Charlie et ses drôles de drames » intitulée « Charlie et les chaudes qui brament ». L'actrice principale est déjà trouvée, une ancienne employée du groupe Lazard. Par souci d'ouverture, de tolérance et de diversité, les actrices ne seront pas, cette fois, issues de la communauté judéenne. Une belle main tendue ! 

http://www.journaldemontreal.com/2015/01/15/elle-quitte-wall-street-pour-la-porno

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