dimanche, 22 janvier 2017 10:03

Le président Trump contre la Pathocratie

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Traduction par William

La guerre entre l'establishment et Donald Trump fait preuve d’un niveau de lutte politique que les Américains n’ont pas connu depuis des décennies, voire des siècles. 

Pendant des décennies, les luttes internes en politique américaine se sont jouées dans les coulisses, impliquant parfois des assassinats, de la corruption, des menaces, de la guerre psychologique, de la guerre financière et du chantage. Mais rarement a le côté sale de la politique été diffusé à la vue du public.

Trump a été élu parce qu'il parle franc. Il n'a pas été mis là par la Russie. Il n'a pas été mis là par des racistes blancs (en fait son message résonne plus chez les minorités que chez les Blancs). (Note du Bonnet :  Rien ne prouve cela. If faut rester méfiant et attendre. L'avenir nous dira ce qu'il en est réellement. Lire Trump est exactement là où les élites le veulent. Les élections aux Etats-Unis sont truquées depuis des décennies. Pourquoi cela serait différent cette fois-ci ?)

Trump a été élu au pouvoir avec le mandat de remettre le pays en forme après des années de corruption débilitante. Comme l'a écrit Randall L. Bytwerk dans Bending Spines: The Propagandas of Nazi Germany and the German Democratic Republic, « le national-socialisme et le marxisme-léninisme mirent un énorme effort à fléchir, et parfois casser, les colonnes vertébrales - un processus pour lequel les deux trouvèrent la propagande nécessaire. »1 

Le néolibéralisme n'a pas été plus tendre. Son éthique postmoderne pathologique a plié et tordu l'esprit humain à accepter sans réplique la poursuite de la tolérance illimitée, des mensonges inexplicables et l'inégalité. Si nécessaire, il casse les gens. Ses effets sur la politique, l'économie, la religion et la société ont été désastreux. Le peuple américain par le biais de Trump et les peuples occidentaux dans leur ensemble, via les partis eurosceptiques et le Brexit, montrent leur soif pour le retour de la rationalité et de la nature humaine en politique.

En tant qu’homme d'affaires impétueux, le pragmatisme et la brutale honnêteté de Trump ont provoqué un effondrement à Washington alors qu'il tente de convaincre l'Amérique et l'OTAN de se tenir debout. Comme les hautes fonctions et la société sont remplies d'invertébrés spirituels, nous assistons à un choc de dimension épique.

 

Trump contre les « flocons de neige » 

Les médias sont sans doute l'une des armes les plus puissantes de l’État profond. Comme le déclarait Malcolm X,

« Les médias sont l'entité la plus puissante sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les coupables innocents et de faire de l'innocent un coupable, et ça  c'est le pouvoir. Parce qu'ils contrôlent les esprits des masses ».

Les médias ont claironné que Trump est « littéralement raciste » et « va littéralement commencer la troisième guerre mondiale », des propagandistes comme Michael Mooreet George Sorosoffrant des tribunes à ceux voulant exprimer leur « rage » superficielle contre « la machine Trump ». Ceux qui connaissent la Ponérologie politique la reconnaîtront dans les médias, Michael Moore et George Soros jouant le rôle des « professeurs » qui « recrutent les personnes sensibles à l'idéologie du régime ». Nul doute que de nombreux professeurs réels ont joué un rôle similaire dans l'élévation de l'image du «  guerrier de la justice sociale » à la scène mondiale. Jordan Peterson a mis à nu leur bizarres intentions.

Il est important de souligner que la probabilité que la « justice sociale » se transforme en mouvement de masse est très faible, étant donné que les «  professeurs » sont toujours déçus par le faible nombre de personnes succombant effectivement à leur endoctrinement pathologique. Comme Lobaczewski lui-même le souligne,

« En analysant maintenant ces occurrences, avec le recul, on peut dire que le « professeur » tendait un appât au-dessus de nos têtes en se basant sur un savoir psychologique spécifique. Il savait d'avance qu'il allait trouver des individus malléables, et même comment le faire, mais leur nombre limité le déçut. Le processus de transpersonnification ne prenait généralement que lorsque le substrat instinctuel d'un individu était marqué de pâleur ou par certains déficits. Dans une moindre mesure, il fonctionnait également chez les personnes manifestant d'autres lacunes dans lesquelles l'état provoqué chez eux était partiellement impermanent, étant en grande partie le résultat de l'induction psychopathologique ».2

Concernant le récent cycle électoral dans son ensemble, Hillary Clinton a joué le rôle d'un tel « professeur » - endoctriner un grand nombre d'Américains dans une vision du monde simpliste, irréaliste et carrément délétère. Alors qu'elle travaillait à truquer les élections en sa propre faveur, elle affirmait que c’étaient les Russes qui le faisaient. Quand sa propre corruption a été révélée par la fuite de courriels, elle a affirmé que c’était la Russie agissant au bénéfice de Trump.

Pour une raison bizarre, beaucoup de gens l’ont crue, et à sa défaite les mêmes personnes subirent un mini-effondrement psychologique - tout le monde connaît sans doute quelqu'un qui ne pouvait pas sortir du lit, qui a pleuré à la fin du monde, qui voulait déménager au Canada. Des « libéraux normaux » sont devenus  des « libtards fous » [ndlr : « attardés libéraux »] en un clin d'œil (ou ne l’avaient-ils pas toujours été?). 

Il ne fait aucun doute qu'il ya un certain nombre de personnes qui, en raison de défauts de caractère, d'usage de drogues, ou de statut de classe supérieure, voient Trump comme « littéralement Hitler » et sont donc prêts à aller à la guerre pour faire en sorte qu'il ne devienne pas président (ou n’y reste pas longtemps). C’est ici que l’« idéologie » ne parvient pas à expliquer quoi que ce soit d'une manière concrète.

Ces « soldats du  progressisme » qui participent à la guerre contre le président légitimement élu pourraient tout aussi bien chanter « Gloire à Satan » de par leur allégeance à des icônes de l’État profond qui, des années plus tôt, assassinaient leurs leaders progressistes dans le monde entier. Et ils le font sans vergogne. C’est étonnant à voir!

 

Sont-ils les héritiers spirituels de Martin Luther King jr? Non, ils sont la « révolution de couleur » dans le sillage du mouvement nationaliste en Ukraine et des djihadistes wahhabites en Syrie – des masses transpersonifiées qui, en cas de succès, se réveillent pour trouver leur pays en ruine et les vautours se régalant de leurs cadavres. Ils peuvent ne pas être nombreux, mais ils exercent un effet disproportionné sur le corps politique en raison du soutien dont ils jouissent dans les médias grand public, et leurs appels à l'assassinat de Donald Trump ne présagent rien de bon pour notre avenir. 

Donc, que vous aimiez Trump ou pas, que vous aimiez ou non sa politique et son impétuosité, il n'y a aucune preuve qu'il soit un « suprématiste blanc » (Note du Bonnet : Si Trump n'est pas suprématiste, quelques personnes de son entourage politique le sont clairement et certains partisans de Trump le sont également) ou qu'il soit « littéralement Hitler ». Au contraire, il se heurte à quelque chose de beaucoup plus vicieux que quiconque, peut-être même lui, puisse imaginer. Et il le confronte avec un enthousiasme qui est soit héroïquement brillante soit témérairement stupide. De toute façon, il agit comme un homme qui n’a pas un moment à perdre, et il s’attaque à l'établissement avec vigueur.

La crise de la civilisation occidentale

Dans Evolution of the civilisations l’historien renommé Carroll Quigley définit la civilisation comme une « société produisant avec un instrument d'expansion ». Il subdivise culture de cette société en six aspects - fonctions économique, religieuse, militaire, intellectuelle, sociale, politique - chacune représentant un besoin humain de base dans un monde en constante évolution.

Quand les gens se réunissent, ils créent naturellement des instruments pour satisfaire chacun de ces besoins. Nous devons créer des choses de valeur, et les échanger afin d'avoir une économie. Nous avons besoin de certitude et de sens, nous avons donc la religion. Nous avons besoin de savoir ce que nous faisons, nous avons donc des écoles de pensée. Nous avons besoin de nous défendre en cas d'attaque, nous avons donc une armée. Nous avons besoin de prendre des décisions et nous avons besoin de lois, nous avons donc la politique.

Dans l'une de ces catégories un instrument d'expansion se manifeste. Grâce à cet instrument, nous créons un excédent et quelqu'un réinvestit, créant ainsi un moteur de croissance. Parfois, c’est politique - par le biais des relations de pouvoir un groupe impose à l'autre de travailler, de créer des surplus, puis l'élite prendre ce surplus, le réinvestit, et la société se développe. Parfois, c’est religieux – c’est la prêtrise qui demande à la société de créer un excédent. Dans la civilisation occidentale moderne c’est l'instrument économique – le capitalisme et la recherche du profit dans une structure de prix. Mais il y a trois principales caractéristiques: 

1) La société doit avoir une incitation à inventer 

2) La société doit produire une accumulation de surplus 

3) L'excédent doit être réinvesti dans la société.3

Quigley élabore plus avant sur l'évolution d’une civilisation donnée, en la divisant en sept étapes:

1. Mélange – des peuples de différentes cultures se rencontrent et se mélangent.

2. Gestation - Après un temps les gens travaillent ensemble, forment une culture unique et un instrument d'expansion.

3. Expansion - La civilisation utilise son excédent pour s’étendre au-delà de ses frontières. 

4. Conflit - Une fois l'instrument d'expansion corrompu, l'expansion commence à ralentir. Les élites fomentent des conflits de classe, de race, ethniques et créent des institutions d'oppression pour conserver leur emprise sur les immenses fortunes qu'ils devraient autrement réinvestir. À ce stade, la société peut soit 

  • Réformer le système pour reprendre à nouveau son expansion (comme dans le slogan de Donald Trump « Make America Great Again »)
  • Créer une autre forme d'expansion pour commencer à grandir de nouveau, ou
  • Perdre la lutte pour une croissance créatrice contre les forces institutionnalisées, ouvrant ainsi la voie à:

5. Un empire Universel – les aspects ou régions corrompus et ponérisés de la civilisation prennent de force le contrôle sur les autres parties jusqu'à ce que, 

6. Déliquescence - une période de « crise économique aiguë, une baisse de niveau de vie, des guerres civiles entre les divers intérêts et un analphabétisme croissant »4 se produisent et, finalement,

7. Invasion – profitant de l’état de délabrement, des civilisations voisines envahissent et prennent facilement la relève, recommençant ainsi à nouveau le processus. 

L'Occident ne fait pas exception à ce processus. Aux XVIIIe et XIXe siècles, l'Occident prit de l’expansion, des bulles financières furent créées, elles éclatèrent, et le monde fut plongé dans le chaos. Les première et seconde guerres mondiales virent un « Âge de conflit » explosif qui laissa une grande partie de l' Europe, de la Russie, de la Chine et le Japon en ruines. 

De cette destruction l’Amérique s’éleva pour diriger l'Occident dans une ère d’« Empire universel » dominée par elle, et la lutte des États-Unis pour maintenir son contrôle sur le monde occidental tout au long des 20e et 21e siècles continue. L'instrument d'expansion fut réformé par le New Deal, le plan Marshall et un nouvel ordre financier mondial. Les États-Unis montèrent sur le trône de l’« Empire universel » et les dynasties politiques et financières successives utilisèrent la menace de l'Union soviétique pour consoliderer une structure de puissance à peu près globale. 

Depuis l'époque des troupes de guérilla à Cuba, à l'Opération Phoenix au Vietnam, jusqu’à la montée de l'ISIS en Irak, les groupes d’intérêts occidentaux dominants ont eu recours à des forces mercenaires pour saper les régions dont ils cherchent à contrôler les ressources. Au début des années 2000 les guerres en Afghanistan et en Irak n’ont été que le début d'une guerre plus vaste, fluide et secrète, contre le monde.

En même temps, l’« élite » avait commencé la mise en place des organismes domestiques de répression qui allaient permettre d’empêcher la population de contester son autorité. Des mesures institutionnelles prédatrices comme les événements sous faux drapeau, les attaques terroristes, les programmes d'austérité, les crises de réfugiés et la surveillance de masse ont toutes été utilisées pour cimenter le contrôle de l’élite - pour faire en sorte que les gens ne sont jamais en mesure de demander (ou exiger) leur part du gâteau. La crise bancaire de 2008 a conduit à une redistribution massive des richesses au bénéfice des plus riches de sorte que maintenant le 1% du dessus possède plus que le reste du monde combiné.

Mais le plan pour diviser et contrôler le monde, d'instituer un empire semi-permanent et véritablement mondial où des armées mercenaires « essaims » sont à portée de main pour renverser quiconque est considéré comme une menace, et de tout faire cela sous la bannière de la « liberté et la démocratie », a été défait en Syrie. Ç’a été vraiment le « Stalingrad » de ce qui pourrait être appelé la Troisième Guerre mondiale.

« La bataille de Stalingrad n’est pas un point tournant nécessairement en termes stratégiques, parce qu’il faut faire beaucoup plus avant que les Soviétiques ne puissent être certain de vaincre l'Allemagne », dit l'historien renommé de la Seconde Guerre mondiale Richard Overy. « L'Occident a encore beaucoup à faire avant d’en devenir réellement capable. Mais c’est le pouvoir symbolique extraordinaire que Stalingrad a pour le peuple soviétique, et c’est le moment où ils commencent soudainement à croire en eux-mêmes, et tout d’un coup la Russie historique vient d’être sauvée. Soudain, les Allemands sont vulnérables. Et c’est le message qui fait le tour du monde ».

L'ère de la décadence (mis en place par les forces de la corruption) et l'empire universel se sont confondus jusqu'à ce qu’arrive le moment de l’« invasion ».  Mais aujourd'hui, l’« invasion » semble se produire principalement sous la forme de la montée d'un monde multipolaire, grâce à la Russie et à la Chine. 

Les vagues massives de propagande anti-Trump ont rendu  clair que l'élite en place voulait que Trump  adhère à leur programme. Leur problème c’est qu’il ne l’a pas fait. (Note du Bonnet : Lire Trump est exactement là où les élites le veulent) Avec la défaite par la Russie de l’« État profond » en Syrie, Trump s’est maintenant déplacé sur leur propre terrain et, homme d'affaires pragmatique, il semble voir de quel côté le vent souffle. C’est un développement fascinant. 

Le plan de Trump pour « Rendre l’Amérique à sa grandeur » fait partie de la recette de Quigley pour sortir de « l'âge des conflits » - ramener les emplois, à nouveau ré-investir en Amérique. Mais nous avons déjà bien dépassé ce stade et sommes dans l'ère de l'invasion. D’òu l’accusation que Trump est un « larbin des Russes ». 

Peut-être instinctivement, Trump est à la recherche d’une façon de briser la mainmise de l'élite sur « l'instrument d'expansion » de l'Occident et de ramener une fois de plus notre civilisation sur le chemin de l'expansion - quelque chose qui pourrait être possible grâce à une « invasion » d'un ordre multipolaire accompagné de relations économiques mutuellement bénéfiques Toute la question est de savoir si c’est possible. Citant l'impact de Trump, le FMI a prévu une amélioration de la croissance de l'économie américaine. Mais des changements d’une telle importance sont inévitablement précédés par le chaos, parce que le parasite ne permettra pas à son hôte de recouvrer la santé sans combat. 

Mais un combat est exactement ce que Trump va livrer à ces acteurs parasites de « l'État profond »

Trump contre l’État profond 

Après que des crétins comme McCain et le sénateur Harry Reid eurent cherché et trouvé des idiots pour publier le « dossier Trump », ces mensonges ont finalement été publiés par BuzzFeed. Tous les sanglants détails peuvent être lus dans le rapport de Joe Quinn A Tale of Two Dodgy Dossiers: Putin, Trump MI6 and the CIA 

Le Directeur du renseignement Clapper est immédiatement allé voir Trump pour discuter des retombées, pour exprimer sa « consternation », mais il est tout aussi plausible qu'il était là pour un « suivi », pour voir si le nouveau président « a reçu le message ». 

Il est clair que non.

Après avoir ciblé le « dossier Trump » sur Twitter, Trump a tourné avec vigueur contre les médias grand public et les milieux du renseignement l’étiquette « Fausses nouvelles » colportée par tant de leurs commentateurs.

L’homme qui peut envoyer en chute libre des titres pharmaceutiques d’une simple conférence de presse a créé une onde de choc dans tout le système en traitant CNN de « Fausses nouvelles » et rejetant les questions de leurs journalistes. Les divers médias se bousculaient à se blâmer les uns les autres. Il a depuis lancé l'idée de faire participer blogueurs et commentateurs radiophoniques à ses conférences de presse. Imaginez - les médias alternatifs sur la même scène que CNN et le New York Times - quelle gifle tout à fait justifiée ! 

Le directeur de la CIA John Brennan a répondu en  avertissant  sans subtilité Trump d’arrêter de « parler et tweeter » parce que ça nuit à la « sécurité nationale », ajoutant plus tard que Trump « ne comprend » pas la réalité de la menace russe.

Au lieu de « ne pas parler et tweeter » Trump a donné un entretien à Bild et The London Times , dans laquelle il a descendu le TTIP, la guerre contre le terrorisme, les sanctions contre la Russie, les politiques d’immigration de Merkel et l'OTAN.

« J’ai dit il y a longtemps que l'OTAN a des problèmes. Premièrement, elle est dépassée, car elle a été conçue il y a longtemps. Deuxièmement, les autres pays membres ne paient pas leur part. J’ai été tellement blâmé quand j’ai dit que l'OTAN était dépassée. Elle est dépassée parce qu'elle ne sait pas lutter contre la terreur. »

« Cela dit, l'OTAN est très importante pour moi. Il y a cinq pays qui paient leur dû. Cinq. Ce n’est pas beaucoup."

Cela a créé un  tumulte  en politique européenne, Merkel, Hollande et de nombreux autres pris d’incrédulité devant Trump les prenant ouvertement à partie pour leurs nombreux échecs. Pour couronner le tout, Trump sur Twitter a laissé Brennan savoir exactement ce qu'il pensait de lui :

« Le chef sortant de la CIA, John Brennan blâme le président-élu sur la menace russe: Il ne « comprendrait pas tout ». Vraiment ? Il ne pourrait…

faire pire – voyez seulement la Syrie (ligne rouge), la Crimée, l’Ukraine et l’accroissement de l’armement nucléaire russe. Pas bon!  C’a serait pas lui, le fuiteur de fausses nouvelles »?

Boumr! En deux Tweets Trump rappelle à Brennan toutes les grandes « erreurs » de la CIA (lire plutôt crimes de guerre) au cours des dernières années et le traite de « fuiteur » - quelque chose d’aussi loufoque que menaçant pour un dirigeant de la CIA.

Il semble que nous aiyons un vrai Duterte américain sur les mains. L'establishment, organisé depuis des décennies en un réseau criminel mondial solidement enraciné, le sait. Le déloger sera difficile et, de façon inquiétante, le Mossad et le Renseignement américain se sont récemment rencontrés pour discuter de la suite.

Si les peuples occidentaux voulaient vraiment « faire bouger les choses » en élisant Trump et d’autres comme lui, nous espérons qu'ils comprennent ce à quoi ils s’engagent. Parce que l’actuel comportement de Trump est peut-être mieux résumé par l’expression latine: Fiat justitia ruat caelum .... « Que justice soit faite, même si les cieux doivent s’en écrouler ». 

 

Références 

1. Randall L. Bytwerk Bending Spines: The Propagandas of Nazi Germany and the German Democratic Republic p.1

 2. Andrew M. Lobaczewski Political Ponerology (A Science on the Nature of Evil Adjusted for Political Purposes) p. 36

3. Carroll Quigley The Evolution of Civilizations p. 132 

4. Carroll Quigley The Evolution of Civilizations p. 159 

Corey a été co-hôte de Truth perspective de SOTT Radio Network. Travailleur social de formation, ses intérêts incluent la recherche et la gestion de crises.

Source : sott.net

Commentaires   

 
0 #2 Alcide 22-01-2017 18:15
Personne ne devient président des États-Unis sans qu'une faction conséquente - et ultimement victorieuse - de l'État profond n'en fasse sa figure de proue. Trump s'est rallié un comité de centaines de hauts-gradés à la retraite et son cabinet en est garni. Il parle de réarmement. On peut donc croire que le complexe militaro-indust riel le soutient. Par ailleurs Soros le déteste et Sheldon Adelson , le nabab des casinos et de ce qui les entoure et également soutien de Netanyaou, par contre le soutien. Ici on parle de mafia juive, donc russe. On connait la position de Trump sur Israël , capitale à Jérusalem. Côté grande stratégie , il semble que Brejinski ait cédé la place à Kissinger. L'intérêt de l'Amérique dominante est de créer un schisme entre la Russie et la Chine, qui passe par le rapprochement Trump-Poutine. En définitive, le bien que pourra faire Trump sera celui que lui permettront ses commanditaires. Veterans Today semble croire que l'axe Trump-Kissinger -Adelson-Likud est pire que l'axe Clinton-Obama-B ush. Il faut dire que Roy Cohn, l'avocat de Trump, était au centre de la mafia juive new-yorkaise , donc mondiale, ce qui ne peut augurer rien de bon. Veterans Today a récemment publié des informations sur ce sujet qui donnent froid dans le dos. De quoi comprendre qu'il soit possible de considérer Khilary comme un moindre mal... Autrement dit, on n'est pas sorti de l'auberge.
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0 #1 Gilles Verrier 22-01-2017 11:41
Il faut prendre avec un grain de sel les positions les plus radicales, je pense ici aux opinions exprimées par le site Veterans Today qui, refusant de faire la part des choses, se range objectivement du coté Clinton. Trump a mis sa tête sur le billot, il risque sa vie tous les jours avec son insoumission. Ce qu'il fera, transformera-t- il les relations internationales pour le mieux ? cela reste à voir. L'erreur inverse serait de perdre son esprit critique. Mais jusqu'à ce que nous puissions juger sur pièce, on peut accorder raisonnablement une chance au coureur.

Trump à gagner des points avec son discours à la CIA, s'adressant directement aux agents et officiers de l'Agence, by-passant ainsi la mauvaise réputation que cherche à lui faire au sein de l'Agence un nombre de ses hauts placés. Il doit neutraliser une source éventuelle de complot contre lui, c'est ce qu'il a tenté de faire.

Par ailleurs, selon Zero Hedge : Soros aurait des liens avec au moins 50 organisations «partners» de la marche des femmes qui a eu lieu hier à Washington. On rappelle que Soros est un des premiers donateur de Hillary, en plus. Avec la marche des femmes, nous sommes devant une mise en scène qui se transformerait rapidement en révolution colorée si les moindres conditions étaient réunies pour le faire. Mais rien n'est encore joué et la situation pourrait encore devenir explosive. Trump devra faire preuve de beaucoup d'habileté pour se tailler des appuis et désamorcer les bombes à mesure qu'il avance dans le champ de mines.
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