Mariam

-Livre d'Osée, Chapitre 2

        J'étais en train d'étendre le linge sur mes cordes dans le sous-sol et puis, je repensais à ce que je lisais par rapport aux vérités que les Femmes ET les Hommes doivent voir et entendre sur eux-mêmes pour parvenir à un RÉEL changement. En mon for intérieur, je sentais que quelque chose manquait dans ce dialogue qui essaie de pointer le bout de son nez afin d'amener l'autre à ouvrir ses oreilles.
        À mon humble avis, ce qui manque c'est la notion d'ESPÉRANCE.
        Accuser, montrer du doigt, baisser les culottes de la psychologie de la femme et de ses démons, faire preuve de cynisme (ceci étant dit, avec beaucoup d'étoffe)... tout cela est bien beau, ça va au début, mais... il faut ensuite montrer à l'autre ce qu'il y a aussi de beau et positif en elle (pour ne pas amener celle-ci à désespérer, à se durcir davantage et à désirer fuir encore plus loin dans son entêtement, ses mauvaises actions, son péché.). Et puis, je me suis rappelée le livre d'Osée dans la Bible.
        Osée, est un prophète à qui Dieu demande d'épouser une femme qui se livre à la prostitution. Non sens? Pas du tout!  Dieu comptait, ainsi, enseigner au peuple comment il se sentait Lui-même face à l'infidélité de Sa nation toute entière. De cette manière, il comptait également enseigner comment, contre vents et marées, il allait parvenir aux épousailles parfaites avec l'âme de celle-ci. Notons que l'on parle, ici, d'amour parfait et non pas de l'union de deux personnes parfaites.
        Osée et sa femme (j'emploie, ici, le terme de femme et non pas celui d'épouse car dans leur cœur, tous les deux n'étaient pas, au tout début, des époux) pendant leur relation, vous vous en douterez... houleuse et douloureuse, auront 3 enfants. Chaque enfant recevra de Dieu un prénom qui est une condamnation ou plutôt une vérité difficile à entendre.
Ces enfants se nommeront :
1. -Izréel ("... car encore un peu de temps et je ferai rendre compte à la maison de Jéhu du sang d'Izréel et je mettrai fin à la royauté de la maison d'Israël."  -Osée Ch: 1 verset: 4)
2. -Lo-Rouhama, c'est-à dire "Non-aimée"
3. -Lo-Ammi, c'est-à-dire "celui qui n'est pas mon peuple".
Ce qui est "intéressant et étonnant" dans ce passage biblique, c'est que tout de suite après cette condamnation, Dieu prophétise ceci:
"...et il arrivera qu'à l'endroit où on leur disait: "Vous n'êtes pas mon peuple", on leur dira " Fils du Dieu vivant", [...] grand sera le jour d'Izréel. Dites à vos frères: "Ammi, mon peuple", et à vos soeurs: "Rouhama, Bien-aimée"."    ---Osée Ch.: 2, versets: 1-3
Après la "justice", Dieu annonce l'espérance...

"[...] jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis l'escabeau de tes pieds." -Psaume 110
        Ce qui a servi à faire chuter la Femme pour ensuite l'avilir peut aussi servir de tremplin à son salut, et je parle plus précisémment de la "séduction".  Je fais référence à une séduction saine, qui ne sert pas à une fin de domination égoïste sur le coeur de la Femme mais qui tend plutôt à capter son regard pour lentement l'attirer vers autre chose... de plus élevé, de plus noble, la beauté de son "être".
        J'ose faire une parenthèse, pour ajouter que la "féministe" est une femme "séduite", trompée et empoisonnée (et dans le cas de ma génératiom... "brainwashée") par le fruit d'un mensonge. Rappelons-nous que dans la bible (au livre de la Genèse) on a fait miroiter à la femme la possibilité d'être (elle et Adam) COMME des dieux. Cette fois-ci, on lui a fait miroiter d'être comme l'homme. Et, tout comme dans la Genèse, par l'acceptation de ce mensonge, elle et l'homme n'en ont récolté qu'un malheur dont ils ne voient plus la fin. La femme (acceptant un tel mensonge) s'est littéralement expulsée hors de son identité sexuelle et tente depuis quelques décennies d'expulser l'homme hors de la sienne... pour se l'approprier (et pourquoi pas... pour  tenter de redéfinir à son tour l'homme nouveau?.. ne parle-t-on pas de dictature du féminisme après tout?). Adam et Ève sont revenus au même point de départ, de nouveau hors de l'Éden et ils tournent en rond (pour le moment) se faisant dos au lieu de s'épauler pour trouver à nouveau ( et surtout ensemble) leur place.
        Il est vrai que le "féminisme" a défiguré les femmes en quelques années. De la "Femme" qui aime et fait don de soi jusqu'au bout, il ne reste pas grand chose, sinon sa (belle?) plastique vide (si l'on ne compte pas, bien entendu, ses constantes modifications extérieures). Ces furies ont un esprit fiévreux et malade mais, dans leur délire, elles ne seront pas guéries uniquement à coup de bains glacés que sont les claques verbales et les regards de mépris portés sur elles. Même si c'est difficile, dans certains cas, il faut tenter de fixer la femme derrière la féministe (même si celle-ci est couverte des fiantes de cette idéologie). Il faut la fixer d'un regard miséricordieux et qui croit encore en elle et sa capacité à se réveiller et à se reprendre en main.  Ah si les Hommes avaient conscience du pouvoir de leur regard qu'ils posent sur nous sans un mot... mais qui est rempli de leur présence! De leur assurance! Les femmes (tout comme les hommes) ont besoin de modèles sains, d'encouragements, de renforcement positif et de connaitre les attentes du sexe opposé envers elles. N'oublions pas que "ces féministes" sont nos soeurs en humanité. Aimons-les... non pas parce qu'elles le méritent, mais parce qu'elles en ont inconsciemment et vitalement besoin! Aimons-les d'un amour vrai et juste, dépassons notre ressentiment.
        "Je la conduirai au désert et je parlerai à son coeur." -Osée Chapitre 2
        La femme "féministe", à l'image de la femme adultère d'Osée, n'aura d'autre choix que de passer par une série de déceptions, de "jeûnes" pour comprendre qu'elle était heureuse. Pour comprendre, qu'elle possédait tout ce dont elle avait besoin avant... avant que l'on ne l'a persuade qu'elle n'était rien. La "féministe" a échangé son privilège d'être une femme libre intérieurement contre un esclavage au Dieu impitoyable de la consommation... tout comme Esaü (Genèse Chap. 25) échangea son droit d'ainesse contre un bol d'insipides lentilles. Lorsqu'elle se verra totalement dépouillée de tout ce qui faisait sa noblesse et qui la maintenait en sécurité, la femme n'aura d'autre choix que de constater sa nudité, sa ruine, la stérilité de son sol, de son futur, de sa vie.
        Quand ce "Wake-up call" la frappera de plein fouet, où seront les Hommes? Nous attendront-ils avec la haine et le mépris au coeur comme des Pharisïens hypocrites et niant leurs propres péchés pour nous accuser? Ou bien, nous aideront-ils à nous relever dans la dignité, comme le fit le Christ? C'est là que notre destin commun se jouera.
Je ne sais pas si ça fait du sens, en tout cas pour moi, ça en a un. L'espérance, la charité.... c'est vital!