mercredi, 01 novembre 2017 10:49

Sociologie du collabeur

Evaluez cet article
(3 vote)

3 commentaires

Mike Deschamps

Dans l’esprit collectif québécois, le maghrébin vient avec ses traditions religieuses et les impose. Depuis quelques années nous faisons face, comme partout en Occident, à une idéologie islamiste qu’il faut prendre en considération, sans pour autant en faire le sujet principal de nos problèmes. Le débat est relancé dans la population, des années après la commission Bouchard-Taylor. Les inquiétudes s’installent face à un radicalisme islamique grandissant, mais toujours minoritaire dans la société québécoise. Les médias ne cessent d’en parler. C’est un sujet de conversation récurrent au coeur des réseaux sociaux, en particulier au sein de l’extrême droite qui en fait sa principale grille de lecture. L’islamiste, bien que minoritaire, serait le principal danger pour la société québécoise. Les 300 et quelques années d’asservissement à l’idéologie anglo-protestante ne pèsent pas lourd face aux quelques barbus et autres femmes en burqa qui sillonnent nos rues. Pourtant, il existe un autre danger au sein de cette population maghrébine résidente au Québec : le « collabeur »…

Le « collabeur » collabore pleinement à l’idéologie du système dominant. Il travaille et paie ses impôts comme tout le monde, jouit du communautarisme tout en jouissant de la société de la marchandise. Il se réjouit également du multiculturalisme, du féminisme ou de la laïcité. Le « collabeur » fait partie de la communauté musulmane qui comprend également le non-croyant, le « croyant du dimanche » et le croyant modéré.

La communauté musulmane…en mode passif

Le non-croyant est un citoyen laxiste qui a possiblement abandonné la pratique de sa religion en arrivant au Québec.  Il ne prend pas part aux affaires de l’État. Tout cela lui est bien égal, il travaille, mange à sa faim, jouit du communautarisme et vit la société du loisir comme une société de liberté, loin des barbus.  Il boit de l’alcool, mange du porc et sort en discothèque. Rien ne le choque, pas même un défilé gay où des enfants sont mêlés à une foule à moitié nue, dont le cortège est dirigé par une actrice porno.

Le croyant du dimanche tout comme le non-croyant ne pratique rien de sa religion sauf le Ramadan. Il travaille, paie ses impôts et fréquente les gens de sa communauté. Si c’est un homme, il aime sortir avec des québécoises parce qu’elles sont libertaires. Le libertarisme qui consiste à laisser des gens défiler à moitié nus dans la rue le dérange, mais il n’ira pas protester par pur tribalisme. Il ne boit pas d’alcool, ne mange pas de porc mais pratique le sexe hors mariage. Il ne participe pas aux affaires de l’État, car c’est un communautariste. Il a quelquefois du mal à trouver sa place dans la société de la marchandise. C’est un fils ou une fille d’immigrés et quand les choses tournent mal pour lui ou elle, il/elle part faire le « djihad » en Syrie.

Le croyant n’a pas abandonné ses traditions en arrivant au Québec. Il souffre du même laxisme que le non-croyant et, lui aussi, ne prend pas part aux affaires de l’Etat. Il se contente de fréquenter ses semblables, travaille quelquefois dans sa communauté, fréquente sa mosquée. Quand vient le temps de manifester contre des idéologies issues du libertarisme, il est absent mais ira volontiers manifester avec les antifas. Il ne se prononce non plus jamais contre l’islam radical par crainte ou par tribalisme.

Le « collabeur »

Le « collabeur » est un militant. Il manifeste sa colère vis-à-vis de l’islam radical parce qu’il est progressiste. Il embrasse volontiers les « bienfaits » de la société de la marchandise et justifie la nécessité d’imposer une forme de laïcité parce qu’il a souffert d’oppression religieuse dans son pays d’origine. Sa souffrance l’empêche de voir clair. Ne lui parlez pas de l’occidentalisme et de ses dogmes car il est incapable de sortir de sa condition de musulman (culturel ou pas). Il a juré religieusement sur sa nouvelle bible « Les Droits de l’Homme » qu’il militerait pour la société progressiste. Il aime plaire au système dominant en opposition aux barbus. Il/elle peut s’appeler Noomane Raboudi [1], Ali Kaidi, Fatima Houda-Pepin, Nabila Ben Youssef ou Nadia El-Mabrouk. Il a intégré des associations telles que « Afrique Du Nord Pour La Laïcité Au Québec », « Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité » ou encore « Association des Musulmans et des Arabes pour la Laïcité au Québec » …sans avoir compris que certaines de ces associations sont chapeautées par l’idéologie maçonnique progressiste au service de l’occidentalisme pour qui on tue aujourd’hui sur les cinq continents au nom des Droits de l’Homme. Sa seule liberté de conscience consiste à s’exprimer uniquement sur l’islam car encore une fois, il ne sort jamais de sa condition. En militant pour le progressisme il se rend coupable de la destruction d’un patrimoine religieux dont il n’a que faire. Ce progressisme l’arrange bien (comme il arrange bien les barbus), il n’est pas catholique, mais plutôt  un musulman culturel qui a décidé de séparer le temporel et le spirituel.

Les deux faces d’une même pièce…

Le patrimoine catholique a donc deux ennemis idéologiques au Québec : le « collabeur » qui part son militantisme, œuvre avec d’autres québécois  à sa destruction et l’islamiste qui ne tolère aucune autre religion que la sienne et donc s’opposera au catholicisme (rappelons-nous de l’assassinat du Père Jacques Hamel en France). L’un détruit le spirituel et crée un vide que l’autre remplacera par une doctrine qu’il tentera d’imposer.

La question qui tue…

Où sont passés les musulmans patriotes qui embrassent le nationalisme québécois sans dénigrer son patrimoine religieux ?


[1] http://quebec.huffingtonpost.ca/noomane-raboudi/integrer-laicite-quebec-musulman_b_17125266.html

Commentaires   

 
+1 #3 Francis 01-11-2017 22:13
Chose certaine ce n'est pas avec des casinos, des émissions de téléréalité et une éducation sexuelle débridée qu'on empêchera la propagation de l'Islam ici au Québec, comme ailleurs en Occident.
Citer
 
 
+1 #2 Francis 01-11-2017 16:24
Le sexe hors-mariage est pratiquement devenu une norme en Occident, hormis dans quelques milieux conservateurs et traditionnalist es.
Citer
 
 
0 #1 Lionel Rumilly 01-11-2017 13:16
Nationalisme québécois et "occidentalisme " ne font qu'un. Malheureusemmen t.
Citer
 

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir