vendredi, 18 fevrier 2022 09:25

La liberté pré-COVID n´est pas pour demain

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Note de Mike Deschamps : Bien que je ne sois habituellement pas d’accord en matière de politique internationale avec la  vision de la sioniste Elgrably, je ne peux qu’être en accord total avec sa critique sur la gestion de la « crise sanitaire ».  Il est important de se rappeler que ce gouvernement n’a cessé de reculer pour mieux avancer par la suite en glissant quelques mensonges au passage. Faut-il faire confiance à un gouvernement qui retire le passeport vaccinal mais qui votera une loi afin de l’institutionnaliser ? Il faut se rappeler du projet d’identité numérique proposé par la CAQ depuis 2019 et la possibilité d’y inclure un passeport vaccinal. La volonté d’un Trudeau voulant geler les comptes bancaires des camionneurs manifestant à Ottawa permet de comprendre qu’avec une telle technologie  il sera facile d’intervenir dans la vie des citoyens « récalcitrants » à la manière d’un crédit social à la chinoise.

 

Le passeport vaccinal sera progressivement retiré. Certains s’en réjouissent, d’autres s’en désolent. Chose certaine, Legault n’avait plus d’autre choix. Comment aurait-il pu justifier le maintien du passeport dans le contexte sanitaire actuel et tandis que quatre provinces et une légion de pays l’abandonnent ?

Loi

Malgré tout, n’imaginons pas un retour à la liberté pré-COVID. Québec a précisé que le passeport est simplement suspendu, et non définitivement aboli. Il pourrait être réactivé à tout moment, selon l’humeur du Pouvoir.

D’ailleurs, le premier ministre a récemment annoncé qu’il déposera en mars un projet de loi qui conférera à l’État certains pouvoirs jusqu’à présent considérés comme rarissimes et exclusifs aux situations d’urgence, comme le recours au passeport vaccinal.

Ainsi, misant sur l’effet émollient des assouplissements annoncés, François Legault espère passer une loi qui accorde plus de pouvoirs à l’État en banalisant l’exceptionnel, en légalisant la laisse avec laquelle il tient les Québécois depuis deux ans.

Démocrature

Le Québec étant une société de droit, nos libertés sont protégées par des lois. Or, rendre légal le principe d’un passeport en temps ordinaire, c’est paver la route à un régime de permission et de privilèges où nos libertés fondamentales, et donc nos vies intime, sociale et professionnelle, pourraient devenir tributaires de notre conformité aux diktats des gouvernants.

Le passeport s’est avéré davantage une mesure punitive que sanitaire. C’est un outil de marginalisation, d’intimidation et de chantage à la liberté qui infantilise les citoyens. Enchâsser son recours dans une loi, c’est institutionnaliser une gouvernance par la menace et la peur.

Ne soyons pas bisounours. La loi envisagée constitue un glissement vers une démocratie d’apparence, une démocrature sur fond de crédit social. Si elle passe, un monde immonde pourrait émerger.

Dormir au gaz est confortable. Mais là, il faut se réveiller. Il y a des pouvoirs qu’aucun État ne devrait jamais obtenir, quelle qu’en soit la raison !

Source : journaldemontreal.com

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