Traduction par Wiliam

2013 - Au diable la rhétorique de la gauche sur le sexe entre « adultes consentants ». Toujours d’authentiques écologistes, nos amis autoproclamés « progressistes » à l'ACLU (ndlr : American Civil Liberties Union), chez MSNBC et ailleurs ont intensifié leurs efforts en vue de passer d’« adultes consentants » à simplement « consentants » - un qualificatif beaucoup moins lourd dans la noble lutte en faveur d’une licence sexuelle effrénée. 

Tolérer la « romance intergénérationnelle » pour les adultes « attirés par les mineurs »  fait fureur ces jours-ci.

Avez-vous entendu parler de Kaitlyn Hunt? Au cours de la dernière année, la « persécution anti-gay » subie par cette  pauvre femme, lesbienne mal comprise, est devenue une cause célèbre parmi les militants des « droits des homosexuels » et d'autres fournisseurs de perversion de la gauche. 

Malgré des rassemblements de masse et des pétitions en ligne signées par des centaines de milliers de « tolérants » sans limites, le système de justice criminelle clairement « homophobe » de la Floride a néanmoins reconnu coupable Mme Hunt de plusieurs crimes pour avoir agressé – sexuellement  – à plusieurs reprises une fille de 14 ans.

Puritains. 

Oh, bien sûr, sa victime mineure aurait « consentit » à ce que la foule « Libérez Kate » a dépeint comme un rendez-vous sans danger – mais  bien sûr, selon la Loi, des enfants sous l’âge de consentement ne peuvent consentir à des relations sexuelles avec des adultes. Point final.

Pourtant, l’establishment « progressiste » estimait évidemment que, pour une raison quelconque, c’était leur combat – l’affaire qui pourrait les aider à réaliser l’objectif historique « droits des gays » de revenir en arrière sur la plupart, sinon la totalité, des lois sur l'âge de consentement – des lois visant à protéger les enfants contre les prédateurs sexuels adultes comme, eh bien, Kate.

Le journaliste vétéran Robert Stacy McCain a abondamment couvert l'affaire Hunt. Dans un article récent de l'American Spectator intitulé « Kaitlyn Hunt est coupable et, oui, il y a un mouvement pour « normaliser la pédophilie, »  McCain écrit : « Kaitlyn Hunt est une criminelle. Nous pouvons l’affirmer de façon objective, neutre et factuelle, maintenant que l’ancienne majorette de dix-neuf ans a plaidé coupable aux multiples accusations de crimes liés à son affaire sexuelle avec une mineure. Ce qui reste est la question de ce que son plaidoyer dans une salle d'audience de la Floride jeudi signifie pour ce que Rush Limbaugh a appelé le mouvement pour « normaliser la pédophilie. » 

Voici la réponse : cela ne fait aucun doute. Il y a carrément un mouvement pour normaliser la pédophilie. J’en ai été directement témoin et, en dépit des protestations « progressistes » au contraire, le mouvement des « droits des pédophiles » est inexorablement lié au soi-disant mouvement  des « droits des homosexuels. »

Il y a deux ans l'avocate de l'enfance la vénérable Dr Judith Reisman et moi-même avons assisté à une conférence au Maryland organisée par le groupe pédophile B4U-ACT. Environ 50 personnes étaient présentes, y compris un certain nombre de pédophiles avoués (ou « personnes  attirés par les mineurs », euphémisme qu’ils préfèrent).

Étaient également présents quelques « militants homosexuels » auto-proclamés et plusieurs professionnels de la santé mentale les soutenant. Le « sexologue » de réputation mondiale le Dr Fred Berlin de l'Université Johns Hopkins a prononcé le discours d'ouverture, débutant  avec: « Je veux soutenir complètement le but de B4U-ACT. » 

Voici quelques faits saillants de la conférence :

• Les pédophiles sont « injustement stigmatisés et diabolisés » par la société. « Nous ne sommes pas tenus d'interférer ou d’inhiber la sexualité de notre enfant. »

• Les enfants ne sont pas intrinsèquement incapables de consentir « à des relations sexuelles avec un adulte. »

• Le désir d'un adulte d'avoir des relations sexuelles avec des enfants est « normatif. »

• « Ces choses ne sont pas en noir et blanc; il y a différentes nuances de gris. »

• Un consensus partagé par les deux conférenciers et les pédophiles présents était que la pédophilie doit être retirée comme trouble mental du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM, de l'American Psychiatric Association, de la même façon que l’homosexualité en a été supprimée en 1973.

• Le Dr. Fred Berlin a reconnu que c’est de l’activisme politique, similaire à la stratégie incrémentale vue à la conférence, plutôt qu’un calcul scientifique, qui avait mené avec succès à la déclassification de l'homosexualité comme trouble mental : la raison pour laquelle « l'homosexualité a été retirée du DSM est que les gens ne voulaient pas du gouvernement dans la chambre à coucher », a-t-il dit.

• Le DSM ignore que les pédophiles « ont des sentiments d'amour romantique pour les enfants » de la même manière que les adultes s’aiment.

• Le DSM devrait « se concentrer sur les besoins » du pédophile, et devrait porter « une attention minimale sur le contrôle social, » plutôt que d’être obsédé par la « nécessité de protéger les enfants. »

• Le conférencier Jacob Breslow, se décrivant lui-même « activiste gay » a dit que les enfants peuvent légitimement être « l'objet de notre attraction ». Il a objectivé les enfants, suggérant que les pédophiles n’ont pas à obtenir le consentement d'un enfant pour avoir des relations sexuelles avec lui plus que nous avons besoin du consentement d'une chaussure pour la porter. Il a ensuite utilisé un argot imagé pour décrire favorablement le coït (éjaculation) « sur ou avec » un enfant. Personne dans l’assistance ne s’est opposé à cette représentation explicite de l'agression sexuelle d’un enfant.  Il y eu même des rires.

Vous pouvez penser que ce mal abject représente simplement la frange du « progressisme sexuelle » d'aujourd'hui. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas la frange.

Considérons, par exemple, que pendant le premier mandat d'Obama, le site officiel du Department of Health and Human Services lié aux « conseils aux parents » faisait référence aux enfants comme des « êtres sexuels » et suggérait qu'ils devraient expérimenter avec l'homosexualité et la masturbation. 

Vous vous rappelez peut-être également que M. Obama a nommé Kevin Jennings, fondateur de la « Gay Lesbian and Hetero Education Network », ou GLSEN, au poste de « czar de la sécurité dans les écoles. » Ce poste n’existe plus, apparemment en raison de l'indignation nationale soulevée par la nomination de Jennings.

Conformément aux objectifs à peine voilés de B4U-ACT, GLSEN semble « faire de l’ingérence » pour les pédophiles, ayant tacitement préconisé des relations sexuelles adulte-enfant dans sa liste de « lectures recommandées » pour les enfants. 

Cela n’est pas surprenant quand on considère que l'un des héros idéologiques de Jennings était Harry Hay, le « père fondateur » de l'activisme homosexuel. « L'une des personnes qui m'a toujours inspiré est Harry Hay », a-t-il déclaré avec enthousiasme. 

Harry Hay était-il marginal? Non, pas parmi les militants « gay ». C’est une légende pour eux. Encore une fois, il s’affichait sans détour. En 1983, s’adressant au pédophile North American Man/Boy Love Association, ou NAM/BLA, Hay déclara ce qui suit: 

«Il me semble que dans la communauté gay les gens qui devraient faire de l’interférence pour NAM/BLA sont les parents et amis des gay. Parce que si les parents et amis des gays sont vraiment amis des gay, ils savent de leurs enfants gay que la relation avec un homme plus âgé est précisément ce dont les enfants de 13, 14, et 15 ans ont besoin plus que de toute autre chose au monde. Et ils accueilleront cela, et se félicitant de la possibilité pour les jeunes enfants homosexuels d'avoir le genre d'expérience dont ils auraient besoin.

« S'il était vivant aujourd'hui, Harry Hay aurait probablement été à la tête du mouvement « Libérez Kate ». 

Et par « libérez Kate »,  il aurait voulu dire – et ils veulent  réellement dire – « libérez nous ».  

Et par « Libérez-nous », bien sûr, ce qu'ils veulent vraiment dire est « Libre accès des pédophiles aux enfants ».