Jean-Claude Dupuis, historien et enseignant, présente de façon synthétique le parcours spirituel et politique de l’abbé Groulx. Bien sûr devant un tel personnage historique, plusieurs points de vue peuvent être utilisés pour tenter de cerner le personnage et son influence sur la société québécoise.

Après avoir reçu le prix Champlain en 1957, Groulx mit en relief sa manière d’écrire l’histoire : «...vous l’avez jugé digne d’un prix. Serait-ce pour y avoir discerné [...]un certain accent, une privauté que je n’ose dire amoureuse, envers notre petite patrie, quelque chose de l’inconsciente émotion du portraitiste qui dessinerait le portrait de sa mère. […] Je ne me suis jamais cru, voyez-vous, un citoyen du monde avant d’être un citoyen de mon pays et d’abord de mon petit pays. […] Tout simplement j’ai travaillé comme j’ai respiré, dans l’air de mon pays, de mon temps, de ma foi.» [réf. : L’Action catholique du 26 mai 1958 et Le Devoir du 23 juin de la même année]

Source : Société Saint-Jean-Baptiste de Québec