samedi, 25 avril 2020 12:49

Des antennes 5G qui sèment l´inquiétude à L´Île-des-Sœurs

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Alors que la Ville de Montréal est très occupée à mettre en place différentes mesures pour répondre à la crise de la COVID-19, le Verdunois Klaus Scherübel croit qu’il ne faut pas négliger les autres questions de sécurité publique. Il s’inquiète du déploiement des antennes 4G et 5G, particulièrement au-dessus d’un immeuble à logements à L’Île-des-Sœurs.

Des affiches avertissant du danger si on se trouve à moins de deux mètres des installations qui ont été mises sur le toit, directement au-dessus des appartements de la rue Carot. L’antenne 4G de Rogers, montée l’année dernière, causerait des troubles de santé aux résidents, estime-t-il.

M. Scherübel aurait voulu s’adresser au conseil municipal de Montréal, mais comme les questions sont tirées au hasard, il n’a pas été en mesure de le faire, n’ayant pas été sélectionné.

Il n’est pas le seul à s’inquiéter du déploiement des antennes 5G à L’Île-des-Sœurs et ailleurs à Montréal. Il a pu obtenir quelques éclaircissements à la suite de la question du Montréalais Sylvain Laniel. L’implantation du 5G de la société Rogers «dépasse substantiellement la zone délimitée par le laboratoire urbain», selon lui.

M. Laniel est d’avis que «la stratégie de la Ville afin de minimiser le nombre d’antennes 5G sur son territoire ne fonctionne pas puisque chaque opérateur y va de son propre déploiement de technologie.»

Installation conforme

Les antennes sont installées selon les règles et ne sont pas sur le mobilier urbain de la Ville de Montréal, a expliqué le président du comité exécutif et maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais, en remplacement de François Croteau, responsable du dossier de la ville intelligente.

Afin de respecter les règles de distanciation sociale, une grande partie des élus n’étaient pas présents lors du conseil de ville, la plupart étaient connectés par téléconférence.

«C’est important de comprendre que la Ville n’a pas le pouvoir de réglementer l’arrivée de ces antennes et des installations sur du mobilier qui ne lui appartient pas», souligne-t-il.

La technologie 5G demande beaucoup d’antennes, à chaque 300 mètres, a précisé M. Dorais.

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...des antennes 5G devaient être testées cette année au centre-ville de Montréal

Montréal déploiera quelque 200 antennes du réseau mobile 5G dès 2020 au centre-ville de Montréal afin de tester cette nouvelle technologie et les enjeux qu’elle pose en matière de santé publique et de gestion du mobilier urbain.

Ces antennes de petite taille seront installées progressivement dès cet été par des entreprises de télécommunications sur des feux de circulation et des lampadaires pour permettre à la Ville de tester, dès 2020, le réseau cellulaire de cinquième génération qui promet d’être plus rapide et efficace.

La zone de 2 kilomètres carrés où ces antennes seront permises est délimitée par les rues Guy, Notre-Dame Ouest, Sherbrooke ainsi que le boulevard Saint-Laurent, un secteur achalandé du centre-ville qui comprend notamment le quartier des spectacles.

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...et pendant ce temps-là en France, l’État libéralise l’installation des antennes-relais au nom du coronavirus

Des ordonnances prises en application de la loi d’état d’urgence sanitaire autorisent les opérateurs téléphoniques à de nouvelles « installations radioélectriques » pour faire face à l’accroissement de l’usage du numérique. Cette dérégulation temporaire inquiète les associations de lutte contre les ondes.

Des antennes relais vont-elles pousser aux quatre coins de la France pendant le confinement ? Telle est la crainte de plusieurs associations de lutte contre les ondes à la lecture des ordonnances de la loi d’état d’urgence sanitaire.

Face à l’accroissement de l’utilisation d’internet, les opérateurs de téléphonie pourront adapter les « procédures applicables pour garantir la continuité du fonctionnement des services et de ces réseaux ». En clair : rajouter de la bande passante là où le web sature sans avoir besoin des autorisations habituelles. « Il s’agit de pouvoir intervenir en urgence pour rétablir l’intégrité du réseau dans cette période inédite de confinement, en installant des équipements à titre temporaire qui devront être démontés au plus tard dans les deux mois post état d’urgence sanitaire », assure à Reporterre la Fédération française des télécoms.

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