Le Nouveau-Brunswick devient la première province au Canada à «organiser» et «autoriser» l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour traiter certains patients atteints de la COVID-19.
«Ce qu'on veut faire, c’est certainement rendre accessible l’hydroxychloroquine aux patients dans la communauté au tout début de leur maladie. Si l’on fait un parallèle avec la grippe ou l’influenza, les bénéfices se rencontrent lorsque le traitement est administré tôt», a expliqué le Dr Gabriel Girouard, microbiologiste-infectiologue au CHU Dr-Georges-L.-Dumont de Moncton, au Nouveau-Brunswick, en s'adressant à Sophie Durocher sur QUB radio, jeudi.
Alors que certains scientifiques estiment qu'il pourrait permettre d'éviter les complications graves entraînées par la COVID-19, le médicament continue de faire controverse chez les experts.
«La bonne chose à faire, c’est aussi d’utiliser son jugement de médecin. On s’est dit: “Devant l’ampleur de la crise, avec un système de santé qui s’écroule partout sur la planète, est-ce que l’on doit plutôt, ici, utiliser notre chapeau de clinicien et utiliser le bon jugement clinique?”»
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