Note du Bonnet : comme nous l'avions annoncé dans le passé, les manifestations organisées par les jeunes et par une certaine gauche sociétale, n'aboutiront qu'à une seule chose : ajouter et augmenter les taxes. A noter que les commentaires des consommateurs à la fin de l'article sont affligeants de laxisme.
Les automobilistes vont bientôt payer l’essence plus cher à la pompe à cause d’une hausse de la « taxe verte » qui pourrait passer de 0,05 $ à 0,10 $ le litre d’ici 2022.
C’est ce que prévoit l’expert québécois Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal. « L’étau se resserre », prévient-il.
Le problème est le suivant: le Québec ne réduit pas ses émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis quatre ans. Pire, la consommation d’essence augmente, et les VUS sont toujours plus nombreux sur nos routes.
En parallèle, le nombre de « permis de polluer » disponibles dans le marché du carbone diminue chaque année (voir graphique ci-dessous). Ce plafond d’émissions créé par le gouvernement est nécessaire, puisque le marché a été créé pour réduire les GES. Mais les experts consultés en conviennent : les Québécois vont bientôt en ressentir les effets.
Entre 2013 et 2019, le prix du carbone payé par les entreprises est passé de 10,75 $ à 22,46 $ la tonne. Ce prix augmentera encore lors de l’enchère des « permis de polluer » lancée mercredi dernier.
«Gros boom»
« Quand ça va péter au visage, quand il y aura un gros boom du prix du droit d’émission, il y aura des journaux qui feront des premières pages », prévient M. Pineau.
« Cette pression sera de plus en plus forte, précise Alain Webster, professeur d’économie de l’environnement à l’Université de Sherbrooke. C’est clair que si on ne réussit pas à faire cette transition énergétique, le prix augmente. »
Résultat : les distributeurs de carburant devant payer de plus en plus cher pour leurs droits d’émissions, le prix du carbone est alors refilé aux automobilistes.
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