Le Président syrien s’est dit «indigné», dénonçant un «pillage» des ressources syriennes par les États-Unis. Il a jugé que son pays était le théâtre d’un conflit global miniaturisé qui se déroule selon un nouveau modus operandi.
Bachar el-Assad a estimé que la guerre en Syrie représente un modèle de conflit global se déroulant sans confrontation directe et à l’origine duquel se trouvent plusieurs facteurs, dont le pétrole.
«La guerre en Syrie est une sorte de Troisième Guerre mondiale réduite à un microcosme, mais c’est une guerre sans armes et à travers des intermédiaires», a-t-il déclaré dans une interview accordée à RT.
«Il y a différents facteurs, dont le pétrole, ce qui ne veut pas dire que cette guerre est menée pour le pétrole. Je ne pense pas que ce qui se passe soit uniquement à cause du pétrole», a-t-il ajouté.
Abordant la question des hydrocarbures, le Président syrien a fustigé la politique étrangère américaine, dénonçant un «pillage» des ressources syriennes.
«Les Américains tentent toujours de piller les autres pays de diverses manières, en ce qui concerne non seulement leur pétrole, leur argent ou leurs ressources financières mais aussi leurs droits, qu’ils soient politiques ou d’autres formes. C'est leur rôle historique au moins depuis la Seconde Guerre mondiale», a-t-il lancé. Avant d’ajouter: «Nous sommes certainement indignés, tout le peuple syrien est indigné. C’est du pillage, mais il n’y a ni ordre international, ni droit international».
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