dimanche, 13 octobre 2019 09:58

France : Extinction Rebellion ne représente aucun danger pour l´État

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Note du Bonnet : l'article ici démontre une chose. Extinction Rebellion n'est en rien subversif ! Mieux, ils reçoivent un traitement de faveur de la part de l'autorité lors des manifestations comparativement aux Gilets Jaunes. Où sont les membres d'Extinction Rebellion en France qui ont perdu une main, un oeil ? Il n'y en a pas ! Et pour cause, la violence policière est relative au danger que le mouvement représente pour l'État... Dans le cas d'Extinction Rebellion, aucun danger.

Communication bien huilée, absence de «porte-parole» gaffeurs, déclinaisons mondiales et non-violence érigée en dogme : Extinction Rebellion, sous son folklore groupusculaire, a tout du mouvement organisé, aux antipodes des Gilets jaunes.

Des militants enlacés les uns aux autres, portés par des CRS avec de relatifs égards : telles sont les images de la timide évacuation du quartier de l'Assemblée nationale des militants Extinction Rebellion (XR) par la police à Paris le 12 octobre.

Cet usage de la force publique par les autorités françaises, circonscrit et modéré, était une des rares réponses policières données par les forces de l'ordre au mouvement après quatre jours et trois nuits de blocage continu (sans aucune autorisation préalable) de différents endroits de la capitale.

Concert, jongleurs funambules et sit-in dans la paille: dès la première heure de la mobilisation «pour la suite du monde» débutée le 7 octobre, l'ambiance était  détendue côté militants qui ne semblaient pas redouter d'évacuation musclée et immédiate. Une impression qui s’est renforcée dans la soirée, sur fond de musique électro proposée aux badauds et militants par le collectif de DJ's G.A.F (give a fuck now), associé précédemment aux marches pour le climat. 

De l'autre côté du Pont au change, qui sépare la place du Châtelet de l’Île de la Cité, l'«Assemblée citoyenne» proposait des rendez-vous réguliers aux militants sur différents thèmes, non seulement environnementaux, mais aussi sur d'autres sujets : «14h : Départ de bénévoles pour nettoyer le camp de migrants 5 rue Moussorgsky», lisait-on par exemple sur un des programmes diffusé sur Facebook. 

Communiqués en écriture inclusive, invités d'honneur comme des membres du GIEC ou l'ancienne capitaine du Sea-Watch 3 et militante pro-migrants Carola Rackete, sensibilisation à la «communication non violente»... le blocage – qui s'apparentait plus à un colloque écolo organisé sur un campus universitaire qu'à une manifestation sauvage – s'est achevé dans le calme, sur décision des militants rassemblés en Assemblée générale le 11 octobre, sans que la police n'ait rien tenté pour les déloger. 

Deux poids, deux mesures avec les Gilets jaunes ?

Le même jour, une tentative de blocage des Champs-Elysées par XR était maîtrisée sans violence par les forces de l'ordre. «Ce que je constate là, c'est qu'à la différence des Gilets jaunes on est escortés par les CRS [...] Tout se passe de manière très tranquille, on aurait aimé que pour les Gilets jaunes ça se passe de la même manière», remarquait alors auprès de Brut le Gilet jaune François Boulo, présent par hasard au moment du passage du cortège.

Même constat de Maxime Nicolle, qui a dit à RT France lors de l'acte 48 des Gilets jaunes à Toulouse avoir «un peu de mal à comprendre», pourquoi XR, qui bénéficie selon lui de l'appui de «madame Hidalgo [maire de Paris]», pouvait bloquer le centre de Paris sans «répression aucune». 

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