L’ancien candidat libéral Hassan Guillet a déclaré samedi le 31 août dernier qu’il était « complètement choqué » de la décision du Parti libéral du Canada de retirer unilatéralement sa candidature trois mois après avoir gagné la course à l’investiture.
Dans un communiqué transmis à La Presse canadienne samedi, l’ancien candidat de Saint-Léonard-Saint-Michel a rejeté les accusations d’antisémitisme porté contre lui.
Hassan Guillet a ajouté qu’il n’avait pas démissionné et qu’il était en train d’étudier toutes les options avec son équipe.
M. Guillet fera le point lors d’une conférence de presse mercredi prochain.
Le Parti libéral du Canada (PLC) avait retiré le droit à Hassan Guillet de le représenter, vendredi, après que le B’nai Brith ait porté à l’attention du parti d’anciennes déclarations que Hassan Guillet aurait faites sur les médias sociaux.
Selon le B’nai Brith, ces déclarations sont « troublantes et antisémites et anti-israéliennes ».
Le B’nai Brith, qui a fourni des liens vers ces déclarations, a souligné qu’on ne les retrouve plus sur les médias sociaux de M. Guillet.
Dans un des commentaires, daté du 8 juillet 2017, et retransmis par le B’nai Brith, M. Guillet salue la libération, « après neuf mois dans une prison de la Palestine occupée », de Raed Salah qu’il qualifie de « résistant » et de « djihadiste ».
« M. Guillet a célébré la libération d’un militant proche du Hamas », a accusé Michael Mostyn, directeur général du B’nai Brith.
M. Mostyn avait brandi également une entrevue donnée par M. Guillet à Radio Canada International, en espagnol, en décembre 2017, pour commenter la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël.
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