Des militants pro-palestiniens crient victoire après le non-renouvellement d’une entente confidentielle de collaboration entre Hydro-Québec (HQ) et la Israel Electric Corporation (IEC).
Comme le rapportait Le Journal au début du mois, l’entente en matière de cybersécurité ratifiée il y a deux ans entre la société d’État québécoise et son vis-à-vis israélien a pris fin en mai et n’a pas été reconduite.
Les détails de l’entente étaient toutefois demeurés secrets. Après maints efforts par l’entremise de la Loi d’accès à l’information, l’avocat John Philpot a enfin réussi à mettre la main sur le document.
« L’entente de communication (ratissait) très large, notamment les technologies opérationnelles et les technologies de l’information et des communications », a dit Me Philpot, en conférence de presse, accompagné de la Coalition BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions à l’endroit d’Israël) et de PAJU (Palestiniens et Juifs unis).
« Ce qui est inacceptable, c’est qu’Hydro donne des informations pour aider cet État voyou. C’est inacceptable. »
Me Philpot est d’avis qu’Hydro n’aurait jamais dû signer d’entente avec l’IEC, qui fournit Israël et les territoires palestiniens en électricité. La société a notamment fait l’objet de condamnations internationales pour avoir coupé ou réduit l’accès à l’électricité en Cisjordanie et dans la bande de Gaza au cours des dernières années.
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