Note du Bonnet : La spéculation bancaire provoque le "pire" avec des récessions qui sont vécues comme des tempêtes économiques . La récession pour le peuple c'est autre chose : baisse du pouvoir d'achat et perte d'emploi sont à prévoir dans la perspective d'une crise économique qu'on dit plus importante que la crise immobilière de 2007-2008.
Alors que les probabilités d’une récession augmentent, les grandes banques canadiennes se préparent au pire en augmentant leurs provisions sur les prêts à risque et les mauvaises créances à venir.
Au cours des derniers jours, la Banque TD, la Banque Royale, la CIBC et la Banque Nationale ont décidé de mettre davantage d’argent de côté en prévision de jours moins glorieux. Les hausses de provisions varient entre 13 % et 23 % au dernier trimestre.
«C’est un indice que l’économie pourrait se détériorer», indique le professeur spécialiste du secteur bancaire à HEC Montréal, Jean Roy.
Selon ce dernier, l’augmentation des provisions pour de mauvais prêts à venir témoigne d’un « comportement prudent » des institutions financières.
Alors que les grandes banques n’ont jamais autant brassé d’argent et de profits (records), elles entrevoient toutefois d’importantes turbulences à l’horizon.
Lors de la dernière récession de 2008-2009, les entreprises canadiennes avaient procédé à d’importantes compressions et licenciements.
Au Québec, le taux de chômage était passé durant cette période de 7 à 9 % en moins de quelques mois.
La récession s’en vient
De nombreux économistes s’entendent pour dire qu’un important ralentissement de l’économie nord-américaine pointe à l’horizon.
Sur les 226 économistes interrogés récemment par la National Association for Business Economists (NABE), 38 % prévoient une récession en 2020 aux États-Unis, 34 % en 2021 et 14 % plus tard.
Une récession survient lorsque le produit intérieur brut (PIB) d’un pays est négatif pendant deux trimestres consécutifs.
«On assiste actuellement à un ralentissement économique mondial. On observe depuis 9 mois une contraction du commerce mondial», signale l’économiste du Groupe IA financier, Clément Gignac.
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