Le rapport de la vérificatrice générale du Québec (23 novembre 2017) ne concernait que la francisation offerte par le ministère de l’Immigration : il constatait qu’elle était désastreuse. Mais environ 40 à 50 % de la francisation sont assumés par le ministère de l’Éducation. Or, son efficacité n’a pas été examinée.
Dans les écoles des commissions scolaires, tous les enseignants sont qualifiés, c’est-à-dire qu’ils ont un diplôme en pédagogie, alors que ce n’est pas obligatoire au ministère de l’Immigration.
Dans les commissions scolaires, le test de classement est effectué par un enseignant expérimenté, en personne. Depuis septembre 2016, au ministère de l’Immigration, ce test est fait en ligne ! Il s’agirait de 80 questions de compréhension orale et écrite, avec des réponses à choix multiples. D’abord, qui passe le test ? Le candidat… ? Espérons-le… Puis, qu’en est-il des personnes peu ou pas scolarisées ? Des personnes peu familiarisées avec l’usage des nouvelles technologies ? De plus, on ne peut pas déduire avec un degré suffisant de précision la capacité d’expression orale et écrite en se fiant uniquement au degré de compréhension.