Note du Bonnet : Volonté de plaire à l'heure où les églises se vident ? Mgr Pierre Murray confirme une collaboration de l'Église avec les institutions d'idéologie maçonnique qui ont oeuvré depuis les années 60 voire depuis la Révolution Tranquille. L'Église ne s'est peut-être jamais opposée à la laïcisation au Québec mais en France, elle s'y est opposée jusqu'en 1905 et a d'ailleurs subi les contrecoups dès 1789 par les idéologues révolutionnaires de la laïcité à la française, modèle que l'on tente d'importer au Québec.
Le crucifix qui était situé au-dessus du trône de la présidence de l'Assemblée nationale a finalement été décroché du mur, mardi.
Après être descendu de l'escabeau, un homme portant des gants - dont l'identité n'est pas encore connue - a posé doucement le crucifix sur une table.
Un crucifix était installé au-dessus du trône du président depuis les années 1930.
«C'était dans l'air depuis un bon nombre d'années. En novembre 2013, le président de l’Assemblée des évêques catholiques avait dit que c'était aux députés de prendre la décision. C'était déjà un respect de l'enceinte démocratique et des gens. Depuis le début de la marche du Québec vers la laïcisation des institutions, les évêques ont été un partenaire. Dès la commission Parent, dans les années 1960, l'Église ne s'est pas opposée à la laïcisation. Jamais. [...] Les évêques sont en faveur de la laïcité de l'État et de ses institutions.»
En mars, le ministre Simon Jolin-Barrette a déposé une motion à l'Assemblée nationale visant à retirer le crucifix. Cette motion stipulait que le Bureau de l'Assemblée nationale recevait le mandat de déplacer le crucifix du Salon bleu pour le mettre en valeur dans l'enceinte du Parlement.
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