Les Gilets jaunes organisent le 34e acte de leur mobilisation, le 6 juillet. Arriveront-ils à ranimer la flamme après ces dernières mobilisations faibles ? Lors de l'acte 33, le 29 juin, ils étaient près de 6 000 selon le ministère de l'Intérieur et 10 000 selon le Nombre jaune à avoir manifesté. Le 6 juillet, les Gilets jaunes seront toute la journée à plusieurs endroits de Paris dont place de la République et aux Buttes-Chaumont. A l'instar des dernières semaines, la préfecture de police a interdit tout rassemblement sur les Champs-Elysées.

A Toulouse, l'un des épicentres du mouvement, les Gilets jaunes ont intitulé l'événement : «Pas de vacances pour le gouvernement.» A Montpellier et à Lyon, ils appellent directement à la démission d'Emmanuel Macron.

Une manifestation a été également déclarée à Nancy. Dans l'est de la France, d'autres devraient se positionner devant l'entrée de l'entreprise Saint-Gobain à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), menacée de vente à des investisseurs chinois, ce qui pourrait entraîner la suppression de «2000 emplois sur le bassin mussipontain», selon les organisateurs de l'événement.

Plus originale, selon un événement Facebook intitulé Acte XXXIV - Plage Jaune - Clean Walking, une opération de nettoyage de la plage du Petit Travers qui est prévue à Carnon (Hérault).

A Caen, la préfecture a pris la décision d’interdire les manifestations dans le centre-ville pour le 14e samedi consécutif. Le préfet du Doubs a lui aussi signé un arrêté interdisant les manifestation au centre-ville de Besançon, qui verra se dérouler la traditionnelle braderie.

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