Le premier ministre Justin Trudeau a assuré lundi qu’il mettra en œuvre des mesures concrètes pour répondre au rapport de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, mais s’est toutefois gardé de qualifier l’ensemble des violences commises envers les Premières Nations de «génocide».
«Le travail des commissaires, les histoires qu’ils ont recueillies et les appels à la justice qu’il ont mis de l’avant ne seront pas placés sur une tablette pour ramasser la poussière», a lancé M. Trudeau aux membres de Premières Nations qui étaient réunis, à Gatineau, pour la cérémonie de clôture de l’enquête nationale.
Le premier ministre fédéral s’est engagé à lancer un plan d’action national pour éliminer les violences contre les femmes et filles autochtones tel que demandé dans le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA). Il n’a toutefois pas employé l’expression «génocide canadien» comme le font les commissaires.
La commissaire québécoise Michèle Audette s’est avouée déçue en ajoutant que «les mots sont importants».
«J’espérais qu’il aurait ce courage avec ce nouveau chapitre [de l’enquête qui nous a été demandée], mais ce n’est pas fini», a-t-elle dit.
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