mardi, 07 mai 2019 10:25

Les deux faces de la même pièce s'infiltrent dans une manifestation en appui au projet de loi sur la laïcité

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Note du Bonnet : Comme d’habitude, ce sont les deux camps « opposés » qui s’affrontent mais servent la même cause.  Deux faces de la même pièce du système dominant qui s’infiltrent dans une manifestation en faveur du projet de loi 21. D’un côté l’extrême gauche et autres nervis bolchéviques de « l’antifascisme » du dimanche, qui n’ont jamais poussé la logique de l’anticapitalisme jusqu’au bout de son raisonnement, qui par leur vision d’un monde sans frontières (ne s’opposant donc pas à la libre circulation des hommes et des marchandises) sont les plus importants idiots utiles du Capital. De l’autre, l’extrême-droite libérale libertaire, parfois racialiste, dont la seule préoccupation est l’immigration et l’islamisation et qui se soumettent aux idéologies du mondialisme. Ce qui se dessine devant nous est un match de ping pong interminable…pendant ce temps-là le mondialisme avance à grands pas et mène son combat sur d’autres fronts que  l’extrême gauche bolchevique et l’extrême droite libérale libertaire ont décidé d’ignorer.

Des centaines de personnes se sont rassemblées samedi après-midi sous les drapeaux québécois en une « Vague bleue », en soutien au projet de loi 21 pour la laïcité dans le quartier Centre-Sud, à Montréal.

Des dizaines de personnes se réclamant de l'antifascisme ont fait une contre-manifestation, notamment pour dénoncer la présence, ont-ils dit, d'éléments d'extrême droite du côté des manifestants pro-laïcité.

Entre les deux, une forte présence policière empêchait la confrontation physique des deux groupes.

Sylvain Laplante, 55 ans, était venu de Valleyfield pour manifester son soutien au projet de loi concernant la laïcité de l'État. Il a affirmé ne faire partie d'aucun regroupement ou parti politique, mais vouloir simplement soutenir la laïcité. « Je suis là pour le Québec que je veux léguer à mes petits-enfants », a dit le travailleur informatique. Il a peur de voir disparaître la culture québécoise, a-t-il exprimé. Il s'offusque de voir des techniciennes en garderie « complètement voilée ». Pour lui, le projet de loi n'est qu'un début et l'interdiction du port de symboles religieux devrait ensuite être étendue.

Monic Patry, de son côté, trouvait au contraire que le projet de loi allait un peu trop loin, même si elle le soutient. « Le fait que les enseignantes ne pourront pas porter de symboles religieux, ça me dérange, ça me déplaît un peu », dit celle qui aurait préféré que le gouvernement s'en tienne à un interdit dans les fonctions au pouvoir coercitif. « On n'est pas contre les gens, on veut que tout soit neutre, a ajouté la femme de 52 ans. La religion, c'est privé. »

Les manifestants réclamaient une « constitution citoyenne ». Des chansons du répertoire québécois planaient sur la foule.

Si on comptait des individus aux opinions plus modérées, des gens en tenue paramilitaire et des personnes portant le logo de Storm Alliance étaient aussi visibles dans la foule.

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