samedi, 04 mai 2019 10:17

Des chercheurs américains se préparent à répandre des produits chimiques dans le ciel dans le cadre d’une nouvelle expérience

Evaluez cet article
(0 vote)

Note du Bonnet : Rien de nouveau sous le soleil. C'est ce qu’avait déjà révélé un rapport confidentiel canadien que nous avons traduit. La pratique de la géo-ingénierie est chose courante et elle porte un nom : le projet GEOMIP. Lisez le résultat de notre enquête : Les dossiers signés LBDP - Le projet GEOMIP et la géo-ingénierie au Canada

Le but de la géo-ingénierie solaire n’est pas une nouveauté. En effet, il s’agit de répandre des particules chimiques afin d’augmenter l’albédo de notre planète. Autrement dit, il est question de faire en sorte qu’une partie de la lumière du soleil soit renvoyée vers l’espace. L’effet recherché ? Refroidir temporairement la surface de notre planète.

Dans leur étude publiée dans la revue Nature Climate Change le 11 mars 2019, les chercheurs des universités d’Harvard, de Princeton et du MIT ont présenté leur modèle informatique. Celui-ci a été baptisé HiFLOR, pour Modélisation climatique haute résolution. Or, les scientifiques ont ensemble tenté d’évaluer les effets de cette technique. Précisons que le projet HiFLOR a pour objectif de faire baisser de moitié la hausse des températures induite par le réchauffement climatique.

Pas moins de 27 risques ont été pris en compte dans cette évaluation. Citons à titre d’exemple une possible hausse des sécheresses, l’affaiblissement de la couche d’ozone ou encore la baisse de la production en matière d’énergie solaire. En revanche, cette technique promet une réduction importante des effets actuels du réchauffement climatique, à savoir l’élévation du niveau de la mer, la fonte des glaces, les inondations ainsi que la puissance et la fréquence accrue des tempêtes (ouragans, etc.).

Un choix plus judicieux : le carbonate de calcium

Les scientifiques désirent minimiser les risques, et le choix de la nature des particules rejetées dans le ciel apparaît important. Celui-ci se porterait alors sur le carbonate de calcium plutôt que le dioxyde de soufre. En effet, ce dernier est connu pour accélérer la destruction de la couche d’ozone. Le carbonate de calcium est quant à lui un produit plutôt inoffensif – composant notamment le dentifrice – et pourrait donc limiter les effets pervers.

Une première expérience est à l’étude, à savoir envoyer un ballon dans la stratosphère. Ce dispositif devrait libérer une faible quantité de carbonate de calcium. Il s’agit d’étudier à la fois la dispersion de la lumière ainsi que les modifications de la chimie atmosphérique. Les scientifiques désirent lancer cette expérience en 2019, mais la décision sera prise seulement après consultation d’un comité consultatif externe et indépendant.

Selon les chercheurs, HiFLOR devrait avoir un effet positif pour une écrasante majorité de la population mondiale. Par contre, une augmentation des impacts du changement climatique pourrait tout de même concerner une partie de l’Humanité, à savoir 0,5 % selon les estimations.

Lire la suite sur anguillesousroche.com

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir