vendredi, 03 mai 2019 09:19

Poutine signe la loi Runet qui permet de couper l’internet russe du reste du monde

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En février, nous avons évoqué le test russe de déconnexion planifié qui consisterait à vérifier que la transmission des données entre les citoyens russes et les organisations russes reste à l’intérieur du pays plutôt que d’être acheminée à l’étranger. Il a été prévu par les autorités russes et les principaux fournisseurs d’accès à Internet. D’ailleurs, l’agence de presse russe RosBiznesKonsalting (RBK) avait rapporté que les différents acteurs seraient d’accord pour déconnecter brièvement le pays d’Internet afin de recueillir des informations et de fournir des commentaires et des modifications à un projet de loi présenté au Parlement russe en décembre 2018.

L’année dernière, le Parlement russe a été saisi d’une loi imposant aux fournisseurs d’accès à Internet russes d’assurer l’indépendance de l’espace Internet russe (Runet), de sorte à pouvoir déconnecter le pays du reste de l’Internet en cas d’agression étrangère. Dans le cadre de ces changements techniques majeurs, les entreprises russes de télécommunications devraient également mettre en place des « moyens techniques » pour réacheminer tout le trafic Internet russe vers des points d’échange approuvés ou gérés par Roskomnazor, l’organisme russe de surveillance des télécommunications. Il incombe à cet organisme, la charge d’inspecter le trafic afin de bloquer les contenus interdits et s’assurera que le trafic entre les utilisateurs russes reste à l’intérieur du pays, et qu’il n’est pas dirigé vers des serveurs à l’étranger, où il pourrait être intercepté.

En décembre 2018, les sénateurs Andrei Klishas et Lyudmila Bokova, ainsi que le député Andrei Lugovoi, ont soumis à la Douma, la Chambre basse du Parlement de la Fédération de Russie, un projet de loi visant à créer des mesures de protection pour l’Internet en Russie. La Russie, à l’instar de l’Iran et la Corée du Nord, est accusée d’attaques de pirates informatiques, et les pays de l’OTAN ont annoncé à plusieurs reprises qu’ils réfléchissaient à une réponse plus ferme aux cyberattaques, dont la Russie est constamment accusée de se livrer.

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