Note du Bonnet : Rappelons que laïcité est un concept maçonnique née dans les loges françaises à la fin du 19eme siècle et qu’elle tire son origine anticléricale de la Révolution Française. Les instigateurs de la Révolution pensaient déjà à l’époque à déchristianiser la société française en créant un nouveau calendrier sans aucune référence aux « journées saintes ». François Legault a donc raison de se prémunir d’une protection sur le patrimoine car les héritiers idéologiques de la Révolution Française, abonnés aux Lumières et faisant parti du réseau maçonnique adogmatique, sont nombreux sur le territoire québécois.
C'est jeudi que le gouvernement de François Legault doit déposer à l'Assemblée nationale son projet de loi sur la laïcité. Tout en affirmant la neutralité de l'État, Québec entend protéger les éléments du patrimoine québécois ; Saint-Hyacinthe et le boulevard Saint-Laurent ne pourront être forcés de changer de nom.
Selon les informations obtenues par La Presse, le projet de loi ne mentionnerait pas précisément le crucifix qui se trouve au Salon bleu de l'Assemblée nationale, ce qui laisserait aux députés le pouvoir d'en disposer par un vote, de le conserver, de le retirer ou de le faire placer dans un endroit moins emblématique de l'hôtel du Parlement. La décision pourrait aussi relever du Bureau de l'Assemblée nationale, pour éviter un vote clivant, par appel nominal. Jusqu'à tout récemment, la Coalition avenir Québec (CAQ) était favorable au maintien du crucifix au-dessus de la tête du président de l'Assemblée, mais devant la décision de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, de retirer le crucifix de la salle du conseil municipal, le premier ministre Legault s'était dit ouvert à une discussion sur cette question délicate.
Mais le projet de loi du ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Simon Jolin-Barrette, voudra mettre à l'abri les municipalités et le gouvernement de toute contestation d'appellation au nom de la laïcité.
La toponymie québécoise fourmille de noms de saints ou de références à la religion catholique ; on ne pourra invoquer la loi pour forcer des changements de noms.
Le principe n'est pas inédit. Dans le projet de loi 62 de Stéphanie Vallée, le gouvernement de Philippe Couillard assurait que l'on spécifiait que « les mesures prévues ne [pouvaient] être interprétées comme ayant un effet sur les éléments emblématiques ou toponymiques du patrimoine culturel du Québec, notamment du patrimoine culturel religieux, qui témoignent de son parcours historique ».
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