mercredi, 13 mars 2019 12:47

Le génocide des Acadiens: Trudeau ne s’en excuse pas

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Larmes de crocodile à l’œil, Justin Trudeau s'est excusé la semaine dernière auprès des Inuits.  

Le m’as-tu-vu cabotin qui nous dirige aime se confondre en excuses. Jamais dans l’histoire du Canada un Premier ministre ne s’est autant excusé. Dès qu’il en a l’occasion, il se morfond en repentances, regrets, remords, jérémiades et autres demandes de pardon. Ça ne coûte pas cher et, électoralement, ça rapporte bien. Vous êtes un groupe opprimé, qui l’a déjà été, ou qui pense l’être ou l’avoir été, Trudeau va vouloir faire un «selfie» inclusif avec vous. Ou plus correctement dans son cas, un EGO-portait.

Voici une liste non exhaustive de mea culpa de Trudeau qui en a fait sa marque de commerce.  

En 2015 il avait déjà présenté ses excuses aux autochtones en général et accepté la responsabilité pour les «erreurs commises». Il aurait dû dire «crimes», mais il adore les euphémismes doucereux. Plus rassembleurs.Le premier ministre Trudeau s’excuse (2017) auprès des communautés LGBT+. Justin Trudeau présente les excuses officielles (2018) pour les Juifs refoulés du pays en 1939.Justin Trudeau a présenté ses excuses (2016) pour le navire Komagata Maru refusé au Canada en 1914 à cause de ses passagers sikhs, musulmans et hindous. Visitant le monument du génocide arménien à Erevan en 2018, Justin Trudeau déclare: «Les Canadiens se tiennent debout contre la haine et la violence qui ont alimenté des actes aussi terribles».

Et les Acadiens, Monsieur le Premier Ministre, pourquoi avez-vous peur d’en parler ? 

Le peuple acadien a subi, ici au Canada, des exactions terribles par leurs brutalités et leur implacabilité. Jamais le Royaume-Uni ou son état-successeur le Canada ne se sont excusés pour leur déportation et leur génocide.  

Comme le note David Le Gallant, Président de la Société internationale Veritas Acadie et Jean-Paul Savoie, ancien président du Congrès mondial acadien, le génocide acadien ne se limite pas à une «déportation», mais satisfait à tous les critères énoncés par l’ONU dans l’Article II de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. 

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