Un groupe de 48 pédiatres et chercheurs lance une sérieuse mise en garde contre la forte croissance des diagnostics de trouble déficitaire d’attention/hyperactivité (TDAH) et la consommation de médicaments pour les traiter chez les enfants québécois.
Ils appellent à une remise en question collective des parents, enseignants, psychologues et médecins qui sont tous impliqués dans le processus décisionnel de médicamenter ou non un enfant qui présente des problèmes de comportement.
Dans leur lettre ouverte, les spécialistes de la santé déplorent que toute la société « se retourne trop facilement vers une pilule pour traiter tous les maux ».
Pour soutenir leur cri d’alarme, les spécialistes de la santé s’appuient notamment sur des données de l’Institut national d’excellence en santé et service sociaux (INESSS) qui démontrent que les taux de prévalence de la consommation de médicaments pour traiter un TDAH sont beaucoup plus élevés au Québec que dans le reste du Canada.
Chez les 10-12 ans, on compte 13,97 pour cent de jeunes qui consomment des médicaments psychostimulants au Québec. Un taux qui grimpe à 14,5 pour cent chez les 13-17 ans. Dans le reste du pays, les taux pour ces mêmes groupes d’âge sont d’à peine 5,08 pour cent et 4,3 pour cent respectivement.
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