Le gouvernement Legault se défend d’avoir demandé aux commissions scolaires de compter les enseignants qui portent des signes religieux dans le but de leur interdire le port de ces symboles dans les écoles.
Des hauts fonctionnaires ont demandé de façon informelle à des commissions scolaires si elles connaissent le nombre d’enseignants portant des signes religieux, mais Québec n’a pas l’intention de lancer un grand décompte des croyances des employés de l’État, ont fait valoir lundi des membres influents du gouvernement.
« Il y a des commissions scolaires qui ont crié au loup ce matin, mais, dans les faits, on n’a pas demandé de procéder à un grand dénombrement », a dit au Devoir Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. On a tout simplement demandé s’ils avaient l’information, s’ils avaient le nombre d’enseignants qui portent des signes religieux.
« S’ils l’avaient, on aurait bien aimé avoir l’information, mais s’ils ne l’ont pas, évidemment, ils ne peuvent pas nous dire quelque chose qu’ils ne savent pas. C’est pas plus compliqué que ça », a précisé M. Roberge.
Lire la suite sur ledevoir.com