Pour contraindre le Conseil de sécurité de l'ONU à réagir aux frappes aériennes israéliennes sur le sol syrien, Damas s'est ouvertement demandé s'il était nécessaire de procéder à des représailles contre un aéroport d'Israël.
Visiblement excédé de l'apparente impunité dont disposerait Israël pour procéder à des frappes aériennes sur le territoire syrien, le représentant de Damas auprès de l'ONU, Bachar al-Jaafari, a décidé de hausser le ton face au Conseil de sécurité, le 22 janvier.
«Le temps n'est-il pas venu pour le Conseil de sécurité des Nations unies de mettre fin aux agressions répétées d'Israël contre les territoires de la République arabe syrienne ?», s'est dans un premier temps interrogé le diplomate, alors que l'armée israélienne a reconnu avoir mené des frappes dans la nuit du 20 au 21 janvier dans ce pays, qui ont tué quatre membres de l'armée syrienne.
Et Bachar al-Jaafari de poursuivre en des termes pour le moins explicites : «Ou est-il nécessaire d'attirer l'attention des va-t-en-guerre de ce Conseil en exerçant notre droit légitime de nous défendre, et de répondre à l'agression israélienne contre l'aéroport international civil de Damas de la même manière, contre l'aéroport de Tel Aviv?»
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