Hacène Kacimi, directeur en charge de la Migration au ministère algérien de l’Intérieur, a annoncé que son pays ne souhaitait plus accueillir de migrants originaires de certains pays arabes, afin de se prémunir contre la menace terroriste.
Dans un entretien accordé au site d'information Tout Sur l'Algérie (TSA) publié ce 2 janvier, le directeur en charge de la Migration au ministère algérien de l’Intérieur, Hacène Kacimi, a fait savoir que son pays ne souhaitait plus accueillir de migrants originaires du Moyen-Orient, et ce pour des motifs sécuritaires.
Quand certains migrants commencent à constituer un danger pour la stabilité du pays, l’Algérie doit bouger
«Quand certains migrants commencent à constituer un danger pour la stabilité du pays, l’Algérie doit bouger. L’Algérie fait face aujourd’hui à l’arrivée de migrants de Syrie, du Yémen et de Palestine, empruntant des parcours assurés par des groupes armés», a-t-il affirmé. Partant, le responsable a fait savoir que la décision d'Alger de ne plus permettre l'entrée de migrants arabes via les frontières du Mali et du Niger était «irréversible».
Dans son plaidoyer pour la fermeture de frontières, Hacène Kacimi a par ailleurs critiqué la Ligue algérienne de la défense des droits de l’Homme (LADDH) qui a maintes fois dénoncé les reconductions aux frontières de migrants nigériens, palestiniens ou encore syriens.
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