“Aujourd’hui est un jour où le peuple commence à se libérer du socialisme et du politiquement correct”, a déclaré mardi Jair Bolsonaro, président d’extrême droite du Brésil, dans un discours prononcé devant la population lors de son investiture à Brasilia.
“Ceci est notre bannière”, a-t-il dit en agitant un drapeau brésilien, et “elle ne sera jamais rouge” sauf si “notre sang doit être versé”, a ajouté M. Bolsonaro, élu notamment grâce à un fort rejet du Parti des travailleurs (PT) de gauche qui a régné 13 ans et dont il a défait au 2e tour de la présidentielle le candidat, Fernando Haddad.
L’ancien capitaine de l’armée, farouche anticommuniste, avait averti les militants du PT de l’ex-président Luiz Inacio da Silva que la prison ou l’exil les attendaient après son élection.
“Nous allons rétablir l’ordre dans ce pays”, a-t-il poursuivi, très applaudi par la foule de ses sympathisants devant le palais présidentiel du Planalto où son prédécesseur Michel Temer venait de lui transmettre l’écharpe présidentielle.
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