Interrogé par RT France, l'universitaire Daniel Turp analyse les conséquences de la crise diplomatique entre le Canada et l'Arabie saoudite et note que le mirobolant contrat d'armement entre les deux pays ne devrait pas être affecté.
Daniel Turp, professeur de droit international à la Faculté de Montréal et fondateur du mouvement «Opération droits blindés»– qui mène une action de justice contre le gouvernement canadien en raison de la vente de véhicules blindés à l’Arabie Saoudite –, décrypte pour RT France les enjeux de la crise diplomatique entre Riyad et Ottawa.
«L'Arabie saoudite semble jouer sur deux tableaux. Elle gèle les relations diplomatiques, elle vise à déplacer les étudiants saoudiens qui étudient notamment en médecine ici, elle a interrompu ses liaisons aériennes. Mais lorsqu'il s'agit de ce contrat de vente de blindés, elle ne dit rien», note ainsi le professeur. Une prudence concernant ce contrat mirobolant d'armement, portant sur plus de 11 milliards de dollars, qui se retrouve également du côté canadien. Daniel Turp souligne en effet que le gouvernement de son pays ne s'est pas risqué à évoquer le contrat depuis le début de la crise.
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