En 2011, la lecture du livre "TV-Lobotomie" écrit par le neuroscientifique Michel Desmurget et, plus récemment, le chapitre rédigé par la psychologue Sabine Duflo-Compoint et le pédopsychiatre Bruno Harlé dans le collectif "Neurosciences, psychothérapie et développement affectif de l'enfant", dirigé par Joël monzée et publié en 2014, ont permis de mieux comprendre les effets de l’usage des écrans sur le développement des enfants et adolescents, ainsi que de la santé des individus. Au Québec, c’est Jacques Brodeur qui tente de sensibiliser les parents aux dangers que représentent un usage exagéré des nouveaux médias. En fait, le monde technologique a changé en trente ans. Il offre une multitude d’outils de travail ou des jeux distrayants. Les enfants peuvent ainsi passer des heures et des heures devant des écrans. Même les écoles recourent aux écrans, tantôt pour des privilèges, tantôt pour des apprentissages scolaires dynamiques... Est-ce que cette technologie est toujours une bonne chose, tant pour nous que pour nos enfants? Pas sûr. Ce serait même peut-être le contraire. En résumé, nous en sommes là où nous étions dans les années 1970 avec l’alcool et les cigarettes. À cette époque, il était normal pour un enfant d’aller au magasin pour acheter la consommation des parents, alors qu’aujourd’hui il faut dix-huit ans pour acheter ces produits d’usage de plus en plus restreint. Pour mieux comprendre l'impact des technologies sur le développement des enfants et des adolescents, Joël Monzée fait une présentation lors du 4e colloque international sur l'impact des écrans chez les jeunes.