Mike Deschamps
Le 16 août dernier et peu avant la campagne électorale, Catherine Dorion fait une vidéo pour tenter de rassurer les potentiels électeurs de Québec Solidaire. Il n’y a pas de promotion du multiculturalisme à la Trudeau chez QS dit-elle, mais plutôt de l’inter culturalisme en prenant soin d’expliquer la différence.
Multiculturalisme ! Inter culturalisme ! Et une immigration limitée ?
Selon Catherine Dorion, le multiculturalisme communautarise les immigrants alors l’inter culturalisme les pousse à l’assimilation tout en y apportant des richesses sur le plan culturel. Nulle part dans le programme de QS il n’est fait mention d’une limitation du nombre d’immigrants. Comme Catherine Dorion n’est pas sans le savoir, une assimilation passe forcément par une immigration limitée et en observant la tendance actuelle, on peut comprendre que les tentatives d’immigration ne ralentiront pas. Le gouvernement de Trudeau vise à accueillir pas loin d’un million de migrants d’ici 2020, dont une grande majorité s’installera au Québec si on suit la tendance actuelle. Une assimilation en bonne et due forme s’avèrera donc impossible tant le nombre de migrants surpassera le nombre raisonnable que le Québec peut accueillir.
Le modèle d’immigration
Dans un pays ou le modèle d’immigration est anglo-saxon (qui favorise les communautarismes) il sera difficile d’assimiler qui que ce soit. Il ne faut pas non plus l’ignorer, la nouvelle génération de migrants qui déferle sur les côtes européennes ou qui passe par le chemin Roxham ne cherche plus à s’assimiler. Il est finit le temps ou les immigrants respectaient et chérissaient ceux qui les avaient accueillis. Aujourd’hui avec des Trudeau au pouvoir, nos migrants sont des invités que l’on supplie de venir nous donner des enfants et pour remplir nos quotas d’emplois (et pour aussi occuper des postes sous-payés). C’est donc tout un modèle d’immigration qu’il faut revoir.
Impérialisme et émigration
Bien que le programme de QS s’inscrit dans une volonté de s’opposer à l’impérialisme, ce qui devrait avoir pour conséquence de réduire le nombre de gens fuyants les guerres et la pauvreté, il n’en demeure pas moins qu’il sera impossible d’agir seul sur le plan international sans en payer le prix. Catherine Dorion le sait, nous le savons, les conséquences d’une politique indépendante sur le plan international peuvent s’avérer être un désastre si on ne trouve pas de partenaire pour défendre les mêmes points.
La réponse de Catherine Dorion est donc incomplète et ne prend pas en considération la réalité géopolitique actuelle.
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