Notre partenaire « Les Exilés » et donc notre journaliste de terrain, Michael Lauzon qui anime l’émission sur LBDPTV « Sur le Front » ont été les victimes la semaine dernière de ce qui semble être une agression de la racaille fasciste « antifasciste ». En effet c’est à la sortie d’une brasserie que Sam, Félix et Michael Lauzon ont été agressés par quatre individus masqués et armés. Nous vous laissons le soin de lire leur communiqué.
Message aux citoyens,
Dans la nuit du 12 au 13 avril, Félix, Michaël et Sam, tous trois membres du collectif des Exilés, ont subi une agression à main armée au croisement des rues St-Denis et Ontario, à Montréal, alors qu’ils sortaient de la brasserie L’Amère à Boire. Quatre individus masqués et armés d’un couteau les ont abordés et leur ont tenu des propos menaçants, leur intimant de quitter le quartier et de ne plus y revenir. Les agresseurs ont été très clairs quant au motif qui les animait : ils ne tolèrent pas que nous, les membres des Exilés, ayons développé des liens amicaux avec les membres d’un autre média web indépendant, qui dénonce avec véhémence les exactions de l’extrême-gauche montréalaise. Tout ceci nous porte à croire que les quatre individus en question appartiennent à la nébuleuse des antifas.
Samuel, avec le verbe qu’on lui connait, a tenté de raisonner les quatre individus. L’un d’entre eux l’a lâchement frappé par derrière, le faisant chuter au sol. S’en est suivi une brève altercation à la suite de laquelle les agresseurs ont pris la fuite, après avoir tenté d’asperger Félix et Michaël de poivre de cayenne. Samuel souffre de douleurs à un bras, les deux autres sont indemnes. Les forces de l’ordre ont été avisées le soir même, et une plainte a été formellement déposée le lendemain.
Si nous faisons un communiqué sur cet évènement, ce n’est certainement pas pour jouer aux victimes. Nous voulons simplement, à notre modeste échelle, attirer l’attention des citoyens sur les individus violents qui prennent pour cibles ceux et celles qui défendent la liberté d’expression et un certain nombre d’autres idées qui, visiblement, leur déplaisent. Les évènements du 25 novembre dernier, à Québec, et ceux du 21 mars, à Longueuil, sont des exemples parmi d’autres de cette violence qui risque de devenir de plus en plus fréquente si on ne la met pas en lumière et si on ne la dénonce pas. Il est par ailleurs fort ironique de voir des gens se réclamer de la gauche et de l’antifascisme ressusciter des tactiques qui étaient celles des chemises brunes des années vingt. Cette dégradation du tissu social n’annonce rien de bon pour personne, et c’est le pourquoi du présent communiqué.
Nous entendons bien continuer notre travail de citoyens engagés, et nous n’avons pas l’intention de céder à une quelconque forme de chantage ou d’intimidation.
Les Exilés
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