Mike Deschamps

Ce que nous apprenons ce matin est typique d’une entreprise née sous l’étoile bienveillante du mondialisme. Dollarama qui refourgue sa camelote pour une somme modique de 1 à 4 dollars et dont selon le 98.5FM, la marge sur chaque produit est d’environ 40%, ne fait pas assez de profit.

Doit-on rappeler que pour que ses produits soient vendus à un aussi bas prix, il ne faut pas seulement que l’achat en gros se fasse de manière industrielle, il faut également que l’employé qui produit le bien travaille aussi à un cout extrêmement bas. Oubliez les conditions de travail satisfaisantes, oubliez la cadence de travail qui permet à l’employé de produire sans stress. Voilà les normes du travail en Chine auxquels tous ces citoyens y compris parfois des enfants doivent se soumettre.

C’est dans cette optique et parce que les jeunes qui travaillent au salaire minimum leur coutent trop cher que Dollarama a décidé qu’il était temps de remplacer quelques employés par des caisses automatiques. C’est un des principes du Capital expliqué par Karl Marx que Dollarama applique dans son entreprise. Quand les hommes coutaient trop chers, on les a remplacé partiellement par des femmes, ensuite par des enfants et comme cela était inacceptable pour les pères de famille, on s’en est tenu aux femmes. Progressivement, on a remplacé les femmes par des immigrants et aujourd’hui à l’ère de la technologie, c’est la machine qui remplace l’homme. Celle-ci ne se plaindra pas, ne prendra pas de vacances et ne sera pas malade. Même si on a besoin de quelques personnes pour la fabriquer et faire sa maintenance, elle reste rentable.

Evidemment cette entreprise n'est pas la seule à faire ce genre de pratique mais la prochaine fois que vous mettrez les pieds dans un Dollarama, pensez-y.