« Je ne vais pas m'opposer à un citoyen qui est prêt à se engager dans une bataille pour la liberté et l'aide aux victimes de crimes barbares » - L'Honorable Steven Blaney, Ministre de la sécurité publique et de la protection civile.
Lorsque le Canada a lancé sa mission militaire contre la nébuleuse ÉIle mois dernier, il a rejoint les États-Unis en promettant qu'il ne contribuerait pas des hommes sur le terrain, et s'appuierait plutôt sur les forces irakiennes et kurdes locales. Cependant, le groupe de justiciers internationaux en route pour la guerre estiment que le Canada ne fait pas assez pour combattre le terrorisme.
« L'humanité dans son ensemble est sous attaque par ce groupe maléfique au nom d'ÉIIL » - Un des ex-militaires du groupe de combattants canadiens en route pour l'Irak
Un de ces hommes à lui seul aurait convaincu quatre ou cinq autres à se joindre à lui[iii]. « J'ai été mis sur Terre pour une raison. J'ai ce feu en moi. Je suis un soldat et je veux me battre »
Dillon Hillier (l'image ci-dessus est tirée de Facebook), le jeune Canadien de 26 ans qui est déjà parti au nord-est de l'Irak pour aider les Kurdes se battre contre leurs ennemis, croit que les combattants de L'EEIL sont pire que les nazis: « J'estime que ce que je fais est pareil à ce qu'ont fait des milliers de Canadiens qui ont été se battre contre les Allemands durant la Deuxième guerre mondiale. Et je pense que l'EEIL est beaucoup plus barbare[iv] ».
Le Canada n'a aucune loi qui empêche ses citoyens de se joindre à des forces militaires étrangères.
FRAPPER LA SYRIE
Les fonctionnaires canadiens, pour leur part, se démènent à déblayer les obstacles juridiques qui se dressent sur le chemin de la prolongation de la mission de combat en Irak, afin de frapper la Syrie[v]. Les C-18 sont prêts, mais l'aspect légal est essentiel car la Syrie (sous le gouvernement mené par Bachar Al-Assad) est considérée ennemie et il n'y a pas encore de déclaration de guerre. En Irak c'était différent, car le gouvernement irakien aurait invité le Canada et ses alliés à le bombarder.
Aux États-Unis par contre il n'y a pas lieu de préparer un cadre juridique qui permettrait de bombarder la Syrie, car dans leur sagesse les élus états-uniens ont voté des lois qui permettent de s'engager dans des frappes « préventives » dans des nations souveraines.
[i] aussi connue sous les noms État Islamique en Irak et au Levant, État Islamique en Irak et en Syrie et Al-Qaïda
[ii] http://www.cbc.ca/news/world/canadian-military-veterans-plan-to-enlist-with-kurds-battling-isis-1.2844566
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