Mike Deschamps
Après les manifestations et la marche des femmes contre Trump, c’est au tour d’une certaine Shannon Coulter de lancer un appel au boycott « Grab Your Wallet » des produits de la famille Trump à la suite de la diffusion publique des enregistrements montrant un Trump plutôt sexiste.
C’est ainsi que plusieurs chaines de magasins aux États-Unis et au Canada sont concernées par le boycott : LL Bean, Amazon, Walmart, Winners et Trident, et maintenant La Baie. La compagnie Nordstrom a déjà pris des mesures sous la pression pour retirer les produits d’Ivanka Trump.
On peut donc constater que le boycott fonctionne toujours aussi bien quelle que soit la revendication. On peut se demander par contre pourquoi le boycott n’est pas plus souvent appliqué pour se faire entendre. La réponse est simple : c’est l’arme ultime contre le Capital, bien plus efficace que les manifestations. C’est la raison pour laquelle l'establishment cherche à le faire utiliser de manière contrôlée et sait comment rendre illégaux les boycotts qui les gênent réellement.
Shannon Coulter est apparemment gênée par la famille Trump. Des compagnies comme Wallmart seront donc boycottées parce qu’ils vendent des produits de la famille Trump et non parce qu’ils ont fait affaire consciemment avec des manufacturiers qui employaient des enfants. L’idiote utile Coulter et ses partisanes ne semblent pas gênées le moins du monde par le fait que certaines de ces compagnies vendent des produits fabriqués par des enfants ou par le fait que des gens soient payés des salaires de misère pour leur procurer des objets superficiels qui contribueront à leur propre satisfaction, à leur confort personnel. Le nombrilisme de ces femmes est stupéfiant.
On peut donc conclure facilement que le boycott autorisé est souvent une affaire politique qui bénéficie au Capital.