23.10.2014 - Le périmètre de sécurité est levé au centre-ville d'Ottawa

Le centre-ville d'Ottawa a été sous le choc mercredi. Un homme armé, Michael Zehaf-Bibeau, a été tué au Parlement lors d'une fusillade. Auparavant, l'individu avait abattu le caporal Nathan Cirillo, qui montait la garde au Monument commémoratif de guerre du Canada. ( Note du Bonnet des Patriotes : Première incohérence, Radio-Canada parlait hier dans la journée de trois individus qui avaient attaqué le Parlement, aujourd'hui on parle seulement d'un homme. Erreur journalistique, conclusion attive ou simple manipulation ?)

Le campus Civic de l'Hôpital d'Ottawa a soigné quatre personnes, en lien avec cette fusillade. Deux d'entre elles étaient dans un état stable. Elles ont toutes reçu leur congé de l'établissement vers 18 h 30.

Les fonctionnaires fédéraux ont quant à eux été confinés de longues heures dans leurs bureaux, ne pouvant pas quitter le périmètre de sécurité.

La police d'Ottawa a finalement levé ce périmètre vers 20 h 30. « L'enquête en cours au centre-ville a permis d'établir que la menace à la sûreté publique dans le secteur est terminée », explique-t-on dans un communiqué.

Toutefois, l'opération policière se poursuit sur les terrains du Parlement et la colline demeure interdite au public.

La GRC mène désormais l'enquête, en raison de son mandat à l'égard de la sécurité nationale. La police d'Ottawa lui apporte son appui.

Certains fonctionnaires ont pu partir vers 15 h, mais s'ils le faisaient, ils ne pouvaient pas retourner dans leur immeuble.

« On n'a pas beaucoup d'information. C'est vraiment au compte-gouttes et on n'a pas accès à Internet », a souligné la fonctionnaire Lucie Filion, qui a été confinée dans un immeuble de la rue Sparks.

Plus tôt dans la journée, des travailleurs de la construction sur la colline du Parlement avaient pu aider quelques employés fédéraux à quitter les lieux par les fenêtres.

« Ils étaient vraiment en crise, ils se sont fait avertir qu'il y avait un tireur dans l'édifice. »— Véronique Laflamme, travailleuse de la construction sur la colline du Parlement

« Quand on voit des policiers qui sont sur leurs gardes, avec de gros fusils plus gros que leur jambe, je vais vous avouer que c'est plutôt énervant. Mais je me sentais quand même en sécurité [parce] qu'ils savaient ce qu'ils faisaient », rapporte une travailleuse de la construction, Véronique Laflamme.

De nombreuses ambassades sont restées fermées ou leurs occupants y ont été confinés pour des raisons de sécurité. C'est le cas notamment du haut-commissariat britannique et des ambassades américaine, israélienne, suédoise, polonaise, argentine et hondurienne.

Un vaste dipositif policier

Par ailleurs, les stations de police d'Ottawa, dont le quartier général de la police situé sur la rue Elgin, ont été bouclées. C'était aussi le cas d'immeubles à proximité, dont celui de la Commission de la capitale nationale (CCN et de Postes Canada, sur Sparks.

L'hôtel de ville d'Ottawa et l'ambassade des États-Unis ont aussi été bouclés.

Au Centre national des arts (CNA), le confinement a été levé en fin d'après-midi,  mais les spectacles ont été annulés.

Plus tôt dans la journée, les policiers de Gatineau avaient participé aux recherches et fouillé les véhicules à la sortie du pont du Portage et du pont Chaudière, ce qui avait grandement ralenti la circulation.

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