Des documents obtenus par Radio-Canada révèlent que des dizaines d'agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) se sont servis de bases de données policières pour chercher des informations sur la vie privée de Canadiens sans autorisation.
Selon des documents obtenus grâce à la Loi sur l’accès à l’information, de 2010 à 2015, 62 agents de la GRC se seraient servis sans permission de bases de données policières pour fouiller dans la vie privée de proches ou de citoyens.
Selon notre analyse des plaintes portées contre ces agents, 33 d'entre eux ont été blâmés pour avoir utilisé des renseignements confidentiels à des fins personnelles. Notons par exemple le cas d’un agent du Manitoba reconnu responsable d’avoir cherché sans autorisation le numéro d'une plaque d’immatriculation dans la base de données du Centre d’information de la police canadienne (CIPC).
D'autres cas sont beaucoup plus inquiétants : en 2012, un agent a été reconnu responsable d’avoir recueilli de l’information sans autorisation d’une base de données de la GRC, en plus d’avoir entretenu des liens avec un criminel connu. Sa sanction? Une simple réprimande informelle.
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