02.012.2016 -Des sénateurs réclament «plus de transparence» sur le nouveau rôle du Canada dans les missions de paix de l’ONU

Le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense a rendu public aujourd’hui son rapportDéploiements de l’ONU: Prioriser nos engagements au Canada et à l’étranger et formule huit recommandations au gouvernement.

Ces recommandations ont pu être formulées après des mois de consultations du Comité avec de hauts gradés militaires, des universitaires et des diplomates, ainsi qu’après une mission d’étude au siège des Nations Unies.

Le gouvernement n’avait jamais caché son intention de renvoyer des militaires des Forces armées canadiennes au sein des opérations des Nations Unies puisque cela figurait même dans la plateforme électorale du Parti libéral du Canada, dévoilée durant la campagne de 2015.

À l’été, il s’est engagé à affecter 600 militaires, 150 policiers et 450 millions $ sur trois ans à une ou plusieurs opérations des Nations Unies dont les détails restent encore à préciser, de même que 30 millions $ pour la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, en Afrique.

Le Comité estime qu’il faudra que le gouvernement consulte le Parlement avant de déployer nos militaires. Dans une démocratie parlementaire, le gouvernement a l’obligation d’informer ses citoyens de la nature d’une mission proposée, en particulier ses objectifs, les risques qu’elle comporte, les règles d’engagement et les plans de retrait.

En interview pour 45eNord.ca, les sénateurs Daniel Lang et Jean-Guy Dagenais, disent être d’accord sur le fait de s’impliquer dans les opérations de paix des Nations Unies, «mais pas à n’importe quel prix», d’affirmer M. Lang qui demande à ce que le gouvernement soit «franc avec les Canadiens» sur le coût des missions futures et surtout des risques que comporterait un nouveau déploiement de casques bleus.

Pour le sénateur Dagenais, il sera «bien important que les troupes soient bien formées et bien équipées», puisqu’elles devront se rendre dans des théâtres d’opérations dangereux. Les règles d’engagements devront également être clarifiées, selon le sénateur Lang.

Le ministre de la Défense nationale Harjit Sajjan nous avait indiqué, en septembre, alors qu’il participait à un sommet des Nations Unies à Londres, qu’il ne pourrait «jamais exposer des troupes au danger sans m’assurer que nous analysons la décision au niveau politique qui va faire en sorte que ça va avoir un impact jusqu’au niveau de la réalité du terrain».

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