25.10.2016 - Charles Michel et le «non» officiel au CETA

24 heures après avoir rejeté l’ultimatum de l’Europe, Paul Magnette a confirmé qu’il n’y aura «pas de oui aujourd’hui». Le Premier ministre a signifié officiellement à D. Tusk le «non» au CETA des entités fédérées.

L’Union européenne avait donné jusqu’à ce lundi soir à la Belgique pour faire connaître sa position sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA). Le ministre-président wallon Paul Magnette avait d’emblée rejeté cet ultimatum.

Le Premier ministre Charles Michel a signifié officiellement, par téléphone, au président du Conseil européen Donald Tusk le «non» des entités fédérées francophones à la signature de l’accord commercial entre l’UE et le Canada (CETA), a indiqué son entourage lundi après-midi.

Charles Michel a téléphoné à Donald Tusk vers 14h30, après la réunion du comité de concertation où la Wallonie, Bruxelles, la COCOF et la Fédération Wallonie-Bruxelles ont indiqué ne pas encore être en mesure d’accepter la signature de l’accord de libre-échange avec le Canada.

Le président du Conseil européen doit quant à lui parler avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau «ce soir», a indiqué son porte-parole. Il s’agira de lui présenter la situation au sein de l’UE et de décider si le sommet UE-Canada de jeudi est maintenu ou - plus probablement - annulé.

Du côté de la Commission européenne, on indiquait avoir «travaillé sans relâche pour essayer de mener les discussions à un résultat positif qui permettraient à l’UE et au Canada de signer l’accord commercial qu’ils ont négocié». La Commission «respecte évidemment» les procédures institutionnelles et l’ordre constitutionnel par lesquels la Belgique est en train d’élaborer sa position et prône la patience. «La Commission est prête à continuer à aider quand ce sera nécessaire», a indiqué un porte-parole de l’exécutif européen à l’agence Belga.

Le président de la Commission Jean-Claude Juncker a parlé lundi avec le Premier ministre belge Charles Michel, les présidents du Conseil Donald Tusk et du Parlement européen Martin Schulz, le ministre-président wallon Paul Magnette et la chancelière allemande Angela Merkel. Il doit encore s’entretenir, plus tard dans la journée, avec Justin Trudeau.

 

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