Arrivé aux États-Unis en 1994 avec 3 000 dollars en poche, Hamdi Ulukay a fait fortune... et ne s'est pas montré ingrat avec ceux qui l'ont aidé !
Tandis que l’image du grand patronat n’en finit plus de s’écorner, on a trouvé un patron qui, à lui seul, pourrait redonner foi au monde de l’entreprise ! Hamdi Ulukaya, patron milliardaire, a cédé 10% du capital de sa boîte à ses salariés. Résultat, chacun a reçu en moyenne 150 000 dollars… et les plus anciens sont même devenus subitement millionnaires ! Une initiative exemplaire.
L’entreprise d’Hamdi Ulukaya, c’est Chobani, leader du yaourt grec aux États-Unis. Valeur estimée : entre 3 et 5 milliards de dollars. Du coup, quand le patron fait un cadeau de 10%… eh bien ça pèse ! A vrai dire, ça pèse tellement que lorsqu’ils ont appris la nouvelle mardi dernier, les salariés n’en sont pas revenus !
Hamdi Ulukaya a même dû se justifier :
« Ce n’est pas un cadeau. C’est une promesse que nous nous faisons de travailler ensemble avec le même objectif et une responsabilité partagée. Nous allons continuer à créer quelque chose de spécial et durable. »
« A partir d’aujourd’hui, je vais avoir 2 000 associés chez Chobani. C’est l’un des meilleurs moments de ma vie ! »
Et chacun de ces associés sera drôlement gâté. En moyenne, ils toucheront 150 000 dollars (environ 132 000 euros) en actions qu’ils pourront vendre à leur départ de l’entreprise ou en cas de rachat de la boîte.
Selon les estimations du New-York Times, le personnel ayant le plus d’ancienneté pourrait même toucher plus d’un million de dollars !
L’histoire est vraiment belle… et pas seulement pour les employés de Chobani. Elle illustre aussi le fabuleux parcours d’un immigré turc parti de pas grand chose.
Hamdi Ulukaya est arrivé de Turquie en 1994. A l’époque, il n’avait que 20 ans et 3 000 dollars en poche. Aujourd’hui, il en a 42… et sa fortune vient de faire celle de 2 000 autres personnes !
Son geste est à la fois remarquable… et complètement logique : à réussite collective, récompense collective. Pourvu que cette initiative inspire d’autres patrons dont les affaires ont fleuri. Pourvu que cet état d’esprit devienne la norme !
Source : Positivr