24.02.2016 - Israël possède une économie faible mais aussi il doit aborder rapidement les questions de productivité, d’inégalité et de pauvreté

L’économie d’Israël s'oriente vers une chute remarquable mais le régime doit aussi aborder les questions de productivité, d’inégalité et de pauvreté s’il entend améliorer le niveau de bien-être de sa population et réduire les clivages socioéconomiques, selon la toute dernière Étude économique d’Israël publiée par l’OCDE.

Cette étude, dont la publication coïncide avec le cinquième année de l’adhésion d’Israël à l’Organisation, a été présentée aujourd’hui par le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría au Premier ministre du régime sioniste Benjamin Netanyahou, en présence de plusieurs ministres. Selon l’Étude, l’accroissement de la productivité et l’élévation des niveaux de vie passeront par un renforcement de la concurrence et de l’efficience de l’économie nationale. Le rapport de l’OCDE souligne par ailleurs qu’investir davantage dans les infrastructures et améliorer les compétences, en particulier des populations défavorisées, pourraient être facteurs à la fois de cohésion sociale et de croissance à long terme.

L’OCDE publie également aujourd’hui une autre étude sur le bien-être en Israël, intitulée Measuring and Assessing Well-Being in Israel. Ce rapport a vocation à compléter une initiative des autorités israéliennes, dont l’objet est de publier des informations aidant à mieux mesurer les éléments qui importent le plus aux citoyens. Le rapport montre que si Israël obtient de bons résultats et figure parmi les pays les mieux classés de l’OCDE pour ce qui est du bien-être subjectif, de la santé et du niveau d’instruction, ses résultats sont inférieurs à la moyenne de l’OCDE s’agissant de la pauvreté, du logement et de la qualité de l’air. Par ailleurs, les inégalités y sont très marquées, les taux de pauvreté des Arabes israéliens et des Haredim étant supérieurs à la moyenne et leurs taux d’activité et niveaux d’instruction inférieurs à ceux des Juifs laïcs. Tous ces facteurs concourent à des niveaux de capital humain qui sont, dans l’ensemble, nettement inférieurs à la moyenne de l’OCDE.     

« Ces deux rapports fournissent à Israël un instantané de l’état de son économie et du bien-être collectif », a déclaré M. Gurría. « Les taux de croissance y sont supérieurs à ceux de la plupart des autres pays de l’OCDE depuis plus d’une dizaine d’années, l’emploi augmente, l’inflation est faible et les finances publiques sont relativement saines. Toutefois, il reste beaucoup à faire si l’on veut que chaque individu de la société israélienne bénéficie des fruits de cette croissance solide » a‑t‑il ajouté. )

Dans l’Étude économique, il est vivement recommandé à Israël de maintenir l’orientation expansionniste actuelle de sa politique monétaire et de mettre en place de nouvelles mesures de protection si les risques pesant sur le système financier augmentent, en particulier du fait du dynamisme du secteur du logement. Israël devrait également réduire son déficit structurel, supprimer les dépenses fiscales inefficaces et relever les taxes environnementales – y compris en instaurant une taxe carbone.  

 

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Commentaires   

 
0 #1 Mathieu Plourde Turcotte 24-02-2016 10:06
"Il est vivement recommandé à Israël de maintenir l’orientation expansionniste actuelle de sa politique monétaire"

Ha bon !
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