20.09.2014 - Qu’ont en commun les guerres en Ukraine, à Gaza, en Syrie et en Libye ?

Pour le géopoliticien mexicain Alfredo Jalife-Rahme, la simultanéité des événements éclaire leur signification : après avoir annoncé la création d’une alternative au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, donc au dollar, la Russie doit faire face en même temps à l’accusation d’avoir détruit le vol de la Malaysian Airlines, à l’attaque de Gaza par Israël soutenu par les renseignements militaires US et britanniques, au chaos en Libye et à l’offensive de l’Émirat islamique au Levant. En outre, sur chacun de ces théâtres d’opération, les combats tournent autour du contrôle des hydrocarbures, dont le marché était jusqu’ici exclusivement opéré en dollars.

20 juillet 2014 - Les calendriers, les organigrammes, les schémas d’information et les généalogies sont des plus utiles à l’analyse géopolitique. Ainsi, deux jours avant que le mystérieux missile ne fasse exploser en l’air l’avion de la Malaysia Airlines – événement aussi nébuleux que ce qui s’est passé avec ses deux vols récents – a pris fin le sixième sommet des BRICS et de certains pays membres de l’UNASUR, notamment la Colombie et le Pérou.

Un jour avant le tir du missile mortel, Obama a augmenté la pression exercée contre la Russie et ses deux ressources inextricables que sont les banques et les ressources énergétiques. « Pure coïncidence », le jour où le mystérieux missile a été tiré en Ukraine, « Nétanyahu, à la tête d’un État possédant l’arme nucléaire, a donné l’ordre à son armée d’envahir la bande de Gaza », comme l’a si bien fait remarquer Fidel Castro dans sa dénonciation du gouvernement putschiste ukrainien qu’il a accusé d’avoir manié une « forme inédite de provocation » sous la férule des États-Unis.

Que peut bien donc savoir de cette affaire le vieil empêcheur de tourner en rond des Antilles ?

Alors que le mystérieux missile mettait en miettes l’avion de la Malaysia Airlines, Israël, un État raciste et ségrégationniste, envahissait la bande de Gaza, contrevenant ainsi aux résolutions de l’ONU et « se mettant à dos l’opinion publique internationale », comme l’a déclaré l’ex-président Bill Clinton.

Simultanément à la « coïncidence » (dixit Castro) des objectifs géopolitiques concernant l’Ukraine et la bande de Gaza, les affrontements de type confessionnel et pour le contrôle des ressources énergétiques ont pris de l’ampleur dans les trois pays arabes jugés « défaillants » par les stratèges états-uniens que sont la Libye, la Syrie et l’Irak, sans parler des guerres au Yémen et en Somalie.

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