03.01.2016 - Une femme médecin athée confirme la réalité de 1 400 miracles

[Note du Bonnet : pour en savoir davantage encore sur la méthode rigoureuse, quasiment scientifique adoptée par l’Église catholique lors des procédures de béatification au Moyen-Age, nous vous conseillons la lecture de Régine Pernoud, Saint Louis ou le crépuscule de la féodalité !]

L'hématologue Jacalyn Duffin a participé sans le savoir à une enquête sur un miracle... et rend hommage à la rigueur de l'Église sur ce point !

L’hématologue canadienne Jacalyn Duffin observe au microscope « une cellule leucémique mortelle ». En regardant la date de l’examen, elle conclut : « J’étais convaincue que la patiente dont j’examinais le sang devait être morte depuis. » Et pourtant, la patiente est bel et bien vivante. L’hématologue ignore qu’elle participe sans le savoir à une enquête sur un miracle présumé.


La science au secours de la première sainte canadienne de l’Histoire

Jacalyn Duffin, 64 ans, est aussi une historienne prestigieuse, présidente de l’Association américaine de l’histoire de la médecine et de la Société canadienne de l’histoire de la médecine, et elle enseigne cette discipline à l’université Queen, à Kingston (Canada). Nous sommes en 1986, et c’était son premier contact avec les miracles et canonisations de l’Église.

L’échantillon de moelle osseuse avait été prélevé sur une jeune fille de 30 ans encore en vie. L’authentification du miracle était à l’étude dans le contexte du procès en canonisation de la première sainte canadienne, Marguerite d’Youville Maria (1701 à 1771), fondatrice des Sœurs de la Charité, qui sera officiellement élevée aux honneurs des autels 14 ans plus tard.

Et voilà bien le paradoxe : à cette époque-là les procédures de canonisation étaient particulièrement rigoureuses, et l’Église tendait à écarter le caractère miraculeux du cas en question. La guérison pouvait en effet être attribuée à la chimiothérapie. Cependant, « les experts à Rome ont accepté de reconsidérer la décision à la condition que ce soit un témoin aveugle (ignorant de qui et de quoi il s’agissait) qui réexamine les échantillons », a raconté Jacalyn Duffin.

La scientifique a rédigé son rapport sans savoir de quoi ni de qui il s’agissait. « Je n’avais jamais entendu parler de procès en canonisation et j’ignorais que la décision exigeait une aussi importante délibération scientifique », s’est-elle étonnée

Car l’hématologue est athée et ne s’intéressait pas à la religion, pas même à celle de son mari juif.

 

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